Ce qu’on doit savoir sur le métier de foreur

Le foreur est le spécialiste des fouilles et de l’exploration. Il peut s’occuper du  forage d’eau, de gaz ou de pétrole, selon la demande du commanditaire. Le forage peut se dérouler en mer ou sur terre (exploration des nappes souterraines et sous-marines). Le professionnel de forage se charge aussi des travaux de fondations spéciales en génie civil ou en BTP. Quoi qu’il en soit, le métier doit être bien réglementé pour pouvoir éviter les risques multiples, pouvant avoir des conséquences graves, auxquels le foreur est exposé. A cet effet, le foreur doit être habilité et posséder toutes les qualifications nécessaires lui permettant de prendre en comptes toutes les contraintes de la mise en œuvre du forage et de choisir la technique appropriée. Le respect des normes de sécurités pour les travailleurs, mais aussi pour l’environnement est indispensable À ce propos, les matériels et les techniques utilisées pour le forage de l’eau ou celui du gaz diffèrent un peu.

Le forage du gaz

Pour ce type de forage, deux alternatives se présentent au professionnel pour réaliser les travaux de forage de gaz, à savoir :

  • Le forage horizontal adapté à un forage de gaz dans la roche-mère. Elle possède une profondeur de 1 500 à 3 000 m.
  • La fracturation hydraulique permet de drainer le gaz. Elle nécessite l’injection d’eau, de sable et d’additifs dans la roche-mère. Le forage hydraulique s’effectue latéralement.

Actuellement, avec l’avancée technologique, la technique ainsi que les équipements et matériels utilisés et parallèlement les connaissances requises, évoluent de jour en jour.

En effet, dans le cas du forage pétrolier, des enjeux financiers considérables entrent en jeux. Dans cette optique, ce sont les professionnels hautement spécialisés maîtrisant la technologie de pointe qui s’en sortent

Le forage de l’eau

Le foreur est chargé de pomper les eaux douces contenues dans les nappes phréatiques dans le but de produire de l’eau à usage domestique, industriel et agricole.

À la différence du forage pétrolier, l’ouvrage ne dépasse pas les 1 000 m.

Le forage consiste à :

  • Percer puis raccorder les éléments du tube de forage en s’assurant de l’étanchéité du branchement.

  • Protéger l’endroit du captage des corps étrangers et l’entrée du captage de sable.

  • Isoler le captage pour éviter les infiltrations.

  • Injecter de l’air comprimé pour faire jaillir l’eau puis véhiculer l’eau à la surface à l’aide d’une pompe immergée.

Ce métier exige des notions de géologie, d’hydrologie, de géotechnique, de la soudure et de la mécanique. Savoir conduire des engins lourds est aussi essentiel.

Le profil requis

Comme la pratique diffère selon le domaine d’activité, les connaissances de base en mécanique, hydraulique, géologiques sont celles exigées pour l’accès au métier. La possession de brevet de plongée est indispensable pour la réalisation du forage sous-marin.

Dans l’exercice de son métier, s’effectuant la plupart du temps en chantier, le foreur est exposé aux intempéries, amené à faire des déplacements lointains, fréquents et prolongés.

Il doit donc avoir une bonne condition physique, l’aptitude à gérer l’imprévu, une grande disponibilité professionnelle et la capacité de résister au stress (surtout pour le forage pétrolier) sans oublier l’obligation de respecter les consignes de sécurité nécessaires.