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Rôles et attributions du monteur électricien en réseau

Le monteur électricien en réseau est un technicien qui se charge du raccordement de différents bâtiments : individuel, commercial, industriel, administratif, etc., au réseau électrique. C’est lui qui en assure le contrôle régulier du fonctionnement. Il peut travailler en ville ou à la campagne. L’installation de l’éclairage public et des feux de circulation incombe aussi au monteur  électricien réseau.

Les attributions du monteur électricien réseau

La mission principale d’un monteur électricien réseau est de s’occuper de tous les moyens pour fournir du courant électrique aux usagers. Ainsi, grâce au raccordement, il assure l’arrivée du courant, depuis la centrale de production à l’utilisateur, en :

  • Installant le compteur et le disjoncteur puis en procédant à leur mise en service (toutes les opérations au-delà du compteur ne sont plus de son ressort).

  • Entretenant (réparation et amélioration) les équipements du réseau de distribution (lignes et postes électriques).

  • Détectant les sources de panne et en procédant aux réparations nécessaires, dans les meilleurs délais, en cas de coupure de courant.

  • En remplaçant, les câbles, l’isolateur, le pylône, etc., défectueux.

Dans l’exercice de son métier, il obéit toujours à des consignes strictes de sécurité (mise hors tension obligatoire avant d’intervenir).

Profil et compétences requises au monteur électricien réseau

Pour accéder au métier et être recruté par une entreprise privée, les diplômes et formations suivantes sont nécessaires : CAP (préparateur et réalisateur d’ouvrages métalliques), BP (installateur en équipements électriques), des Bac pro en électrotechnique et systèmes numériques.

Un monteur électricien réseau doit posséder des connaissances en mathématique et physique pour pouvoir dessiner et lire et interpréter des schémas.

La vigilance et la rigueur sont des qualités qui lui sont indispensables et à cela doit s’ajouter une bonne acuité visuelle. La maitrise de la langue anglaise est pour lui un atout.

Il doit maîtriser les procédures du travail sous tension et doit toujours se soucier de sa propre sécurité et celle des autres.

Le métier est accessible à toute personne : homme ou femme possédant le profil requis, et habilité, car est en possession d’un certificat remis par l’EDF.

Après quelques années de pratique, le monteur électricien réseau peut devenir chef d’équipe ou contremaître. Il peut aussi créer et gérer sa propre entreprise.

Ce qu’on doit savoir sur le métier de foreur

Le foreur est le spécialiste des fouilles et de l’exploration. Il peut s’occuper du  forage d’eau, de gaz ou de pétrole, selon la demande du commanditaire. Le forage peut se dérouler en mer ou sur terre (exploration des nappes souterraines et sous-marines). Le professionnel de forage se charge aussi des travaux de fondations spéciales en génie civil ou en BTP. Quoi qu’il en soit, le métier doit être bien réglementé pour pouvoir éviter les risques multiples, pouvant avoir des conséquences graves, auxquels le foreur est exposé. A cet effet, le foreur doit être habilité et posséder toutes les qualifications nécessaires lui permettant de prendre en comptes toutes les contraintes de la mise en œuvre du forage et de choisir la technique appropriée. Le respect des normes de sécurités pour les travailleurs, mais aussi pour l’environnement est indispensable À ce propos, les matériels et les techniques utilisées pour le forage de l’eau ou celui du gaz diffèrent un peu.

Le forage du gaz

Pour ce type de forage, deux alternatives se présentent au professionnel pour réaliser les travaux de forage de gaz, à savoir :

  • Le forage horizontal adapté à un forage de gaz dans la roche-mère. Elle possède une profondeur de 1 500 à 3 000 m.
  • La fracturation hydraulique permet de drainer le gaz. Elle nécessite l’injection d’eau, de sable et d’additifs dans la roche-mère. Le forage hydraulique s’effectue latéralement.

Actuellement, avec l’avancée technologique, la technique ainsi que les équipements et matériels utilisés et parallèlement les connaissances requises, évoluent de jour en jour.

En effet, dans le cas du forage pétrolier, des enjeux financiers considérables entrent en jeux. Dans cette optique, ce sont les professionnels hautement spécialisés maîtrisant la technologie de pointe qui s’en sortent

Le forage de l’eau

Le foreur est chargé de pomper les eaux douces contenues dans les nappes phréatiques dans le but de produire de l’eau à usage domestique, industriel et agricole.

À la différence du forage pétrolier, l’ouvrage ne dépasse pas les 1 000 m.

Le forage consiste à :

  • Percer puis raccorder les éléments du tube de forage en s’assurant de l’étanchéité du branchement.

  • Protéger l’endroit du captage des corps étrangers et l’entrée du captage de sable.

  • Isoler le captage pour éviter les infiltrations.

  • Injecter de l’air comprimé pour faire jaillir l’eau puis véhiculer l’eau à la surface à l’aide d’une pompe immergée.

Ce métier exige des notions de géologie, d’hydrologie, de géotechnique, de la soudure et de la mécanique. Savoir conduire des engins lourds est aussi essentiel.

Le profil requis

Comme la pratique diffère selon le domaine d’activité, les connaissances de base en mécanique, hydraulique, géologiques sont celles exigées pour l’accès au métier. La possession de brevet de plongée est indispensable pour la réalisation du forage sous-marin.

Dans l’exercice de son métier, s’effectuant la plupart du temps en chantier, le foreur est exposé aux intempéries, amené à faire des déplacements lointains, fréquents et prolongés.

Il doit donc avoir une bonne condition physique, l’aptitude à gérer l’imprévu, une grande disponibilité professionnelle et la capacité de résister au stress (surtout pour le forage pétrolier) sans oublier l’obligation de respecter les consignes de sécurité nécessaires.

Le champ d’application du canalisateur

Le canalisateur est un technicien du bâtiment auquel les particuliers font appel lorsqu’ils envisagent d’installer une évacuation ou une entrée d’eau. Il peut aussi être sollicité par les clients pour réaliser l’entretien de leur système d’acheminement ou d’écoulement d’eau. Par ailleurs, les professionnels peuvent passer par le canalisateur afin de mettre en place, de réparer ou d’améliorer le mode de circulation d’eau de leur bâtiment. Que le canalisateur rende services à des particuliers ou à des entreprises, il peut travailler sur un bâtiment neuf ou un bâtiment existant. Il faut juste préciser au technicien la nature des travaux à entreprendre et le type d’habitation pour qu’il puisse bien se préparer, c’est-à-dire qu’il emmène le bon équipement et pense déjà à la technique à adopter.

Différents types d’adduction d’eau

L’adduction d’eau représente l’une des principales fonctions du canalisateur. Elle permet aux particuliers de faciliter l’entrée d’eau dans leur bâtiment. De nos jours, il existe deux formes d’adduction d’eau, à savoir : l’adduction gravitaire et l’adduction par refoulement. L’adduction gravitaire utilise la gravité pour simplifier l’écoulement de l’eau. Il faut juste que le logement et la source se trouvent à des altitudes différentes. Tandis que, l’adduction par refoulement nécessite l’utilisation d’appareils spécifiques, tels que la pompe.

Comme la première fonction du canalisateur est d’assurer le bon écoulement sur un bâtiment, il peut s’occuper de l’installation de château ou de réservoir d’eau.

Autres raisons de recourir aux services d’un canalisateur

Installer  des canalisations pour l’alimentation et l’évacuation d’eaux n’est pas donnée à n’importe qui. C’est la raison pour laquelle une grande partie des propriétaires de maisons se remet à un professionnel comme le canalisateur. Aujourd’hui, il est aussi possible de prendre contact avec ce technicien quand les clients prévoient l’installation de conduites de gaz, de câbles électriques, etc.

Quelle que soit la tâche que doit réaliser un canalisateur, il doit toujours être muni du strict nécessaire : chaussures de sécurité, casques et vêtements spécifiques. En cas de force majeure, le canalisateur peut intervenir durant les jours fériés.

Les missions d’un monteur en installations thermiques

Pour améliorer le confort sur un bâtiment, différents techniciens doivent intervenir, tels que le monteur en installations thermiques. Il s’occupe de la pose et de la réparation de système de chauffage et d’équipement sanitaire. Le monteur en installations thermiques peut être simplement amené à régler quelques dysfonctionnements. La détermination des tâches de ce technicien dépend des besoins ou des problèmes rencontrés par chaque client. D’autre part, il peut effectuer l’installation de climatisation et de tous ses accessoires. Les clients peuvent aussi recourir aux services d’un tel professionnel pour assurer la pose de ventilation. Le monteur en installations thermiques travaille habituellement dans une entreprise de chauffage ou dans une société d’entretien. Quel que soit l’endroit où il exerce ses activités, il doit détenir un minimum de qualités.

Les qualités requises pour devenir monteur en installations thermiques

Le monteur en installations thermiques doit au préalable acquérir quelques notions sur le sujet pour fournir une bonne qualité de services aux clients.

Pour commencer, il peut, par exemple, détenir un CAP en installateur thermique ou un BEP technique des installations sanitaires et thermiques. S’il souhaite se spécialiser, il peut continuer et passer ou prendre la mention complémentaire en maintenance d’équipement thermique individuel.

Au cas où le monteur en installations thermiques voudrait à la fois découvrir les joies de rendre des services aux clients et poursuivre sa spécialisation, il peut organiser son emploi de temps. Un monteur en installations thermiques peut tout aussi intervenir chez les particuliers que chez les entreprises.

Les différents appareils installés par un monteur en installations thermiques

Vu que le monteur en installations thermiques réalise la mise en place de climatisation, de chauffage et d’équipement sanitaire, il peut tout aussi bien poser le système et les accessoires appropriés.

Par conséquent, le monteur en installations thermiques est en mesure d’installer des chaudières, des radiateurs, des convecteurs, des pompes, des vannes, des WC, des éviers, etc.

Pour éviter de se tromper de technicien, il faut toujours s’assurer que les services proposés par cet artisan du bâtiment correspondent à ses exigences : budget, proximité, service, etc.

Le métier d’installateur climatiseur

Si certains équipements de climatisation peuvent être posés sans l’aide de professionnels, d’autres requièrent obligatoirement l’intervention d’un installateur agréé. C’est le cas de certains climatiseurs split encastrés (au mur ou plafond) ou classiques.

Les principales missions de l’installateur climatiseur

L’installateur climatiseur occupe une place privilégiée dans le domaine de la construction. Garant du confort thermique à l’intérieur des locaux, il est à la fois un chauffagiste, un spécialiste du froid et un  expert en climatisation.

Le métier de ce professionnel recouvre différentes attributions. Il réalise le montage et la mise en service d’installations frigorifiques, de dispositifs de conditionnement d’air, ou de climatisation.

Avant chaque installation, il réalise un bilan thermique du bâtiment. A l’aide d’un logiciel spécialisé, il calcule les caractéristiques thermiques des locaux : valeur de déperdition des parois (mur, toit), apports gratuits (apport solaire), etc. Suite à ce bilan, il détermine l’équipement de climatisation le mieux approprié.

C’est une opération délicate, car la moindre erreur peut engendrer des coûts supplémentaires considérables : un équipement d’une puissance insuffisante fonctionnera en sur-régime et entraînera une surconsommation en électricité. En revanche, un climatiseur surdimensionné coûtera inutilement cher.

Pendant l’installation, il s’inspire des plans et des dossiers techniques qui lui ont été fournis pour concevoir le montage de l’installation. Il installe ensuite les matériels et équipements dans le respect des règles et normes en vigueur. Il effectue la mise en service et dispense au client les instructions relatives au fonctionnement de l’équipement nouvellement installé.

Ultérieurement, il assure la maintenance de l’installation, il procède soit par maintenance préventive, soit par maintenance curative.

Il réalise également des interventions de dépannage, y compris celles des équipements de chauffage. Il peut être amené à améliorer ou réaliser la remise en norme des machines anciennes.

Les conditions du métier d’’installateur climatiseur

Le professionnel doit faire preuve d’une organisation sans faille. Installer les matériels et les faire fonctionner dans les délais imposés requiert l’exécution d’un planning d’intervention. Compte tenu de l’essor de la technologie, l’installateur climatiseur doit acquérir des compétences sur les nouveaux matériaux ainsi que l’automatisation. Par ailleurs, dans le cadre d’une installation de grande envergure, il encadre et supervise une équipe.

Les qualités suivantes sont donc indispensables pour occuper ce poste : perspicacité, autonomie et rapidité de décision, organisation, rigueur, intérêt pour les technologies de pointe, sens relationnel, etc.

Les diplômes les plus appropriés au poste d’installateur climatiseur est le Certificat d’aptitude professionnel froid et climatisation, le Brevet professionnel monteur et dépanneur en froid et climatisation ainsi que le Brevet de technicien supérieur option génie frigorifique, ou encore les Bac professionnel de technicien spécialisé en systèmes énergétiques et climatiques.

Avec de l’expérience, il peut évoluer vers le poste de chef d’équipe ou de chef d’atelier. Il peut aussi assurer la gestion des interventions ou encore se convertir vers le poste de technico-commercial dans une entreprise de fabrication ou de distribution de matériels.

Le métier de chauffagiste

Grâce à ce spécialiste du froid, on se sent bien chez soi en hiver comme en été. La mission d’un chauffagiste est d’améliorer le confort des individus qui occupent un bâtiment, tout en veillant au respect de l’environnement et l’économie d’énergie.

Principales attributions du chauffagiste

Le métier d’un chauffagiste consiste à installer et entretenir des équipements de transmission d’eau chaude (dans les salles de bains) et les systèmes de chauffages (au gaz, au fioul, etc.) selon les normes de sécurité. Lorsque l’installation subit une panne, il intervient pour la réparation.

Arrivé sur le chantier, il planifie son intervention. Grâce aux plans du bâtiment ou des locaux dans lesquels il veut installer les dispositifs, il effectue les tracés précisant l’emplacement des appareils (chaudières, ballons, radiateurs, etc.) et l’itinéraire des canalisations. Il calcule alors les longueurs des tuyaux indispensables, évalue les besoins en outillages et matériaux, etc.

Afin de réaliser l’installation, il perce les murs ou les supports par lesquels doivent transiter les tuyaux. Il façonne également les éléments de tuyauterie afin de leur donner les configurations convenables : il cintre, soude, pose des joints ou réalise des filetages.

Il procède ensuite à la pose des équipements : il scelle les supports, installe les appareils (centrale de climatisation, chaudière, radiateur, etc.) et les réseaux de canalisations puis raccorde ce dernier aux équipements en place.

À la fin de l’installation, il exécute la mise en service afin de vérifier s’il n’y a aucune fuite, puis règle les derniers détails comme la pression, la température, etc.

Enfin, il explique au client comment fonctionne le dispositif. Il intervient par la suite pour la maintenance ou le dépannage du système.

Conditions de l’emploi du chauffagiste

Le métier est directement concerné par les problématiques environnementales : l’utilisation d’énergies fossiles (gaz, fioul) entraîne de sérieux dégâts sur l’environnement. Aujourd’hui, de nombreux ménages et industries utilisent des systèmes de chauffage moins polluants (biomasse, solaire, biothermie). Pour faire face à ces changements, le chauffagiste doit acquérir des compétences et savoir-faire à l’installation et l’entretien d’équipements de chauffages écologiques.

Dans l’exercice de sa fonction, soin, propreté et minutie sont les maîtres mot pour réaliser une installation exempte de fuite.

Le port de charge lourde et les déplacements sont fréquents et une bonne condition physique est exigée pour pouvoir accomplir ce métier. En outre, une bonne capacité relationnelle est essentielle, car le chauffagiste peut être amené à travailler en équipe, côtoyer d’autres personnels du chantier ou entretenir des relations avec les clients.

Pour accéder au métier, un Certificat d’aptitude professionnelle avec une spécialisation installateur sanitaire ou installateur thermique est nécessaire. Ensuite, il est possible de continuer son cursus par des formations menant au MC Maintenance en équipement thermique ou le Bac professionnel de technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques. Un niveau bac+2 est indispensable si on envisage un poste d’encadrement ou travailler dans un bureau d’étude.

Une expérience confirmée dans le métier, complétée des formations mentionnées ci-dessus permet d’évoluer au poste de chef d’équipe, de chef de chantier, ou vers l’auto-entreprenariat.

Le métier d’étanchéiste

L’imperméabilisation est indispensable dans n’importe quelle habitation puisqu’elle assure sa stabilité et permet de parfaire son isolation. En effet, pour éviter les risques d’infiltration d’eau dans les murs, le sol ou le toit, il est primordial de faire appel à un étanchéiste. Ce dernier est un ouvrier qualifié qui est responsable de la pose, de l’entretien et du renouvellement des recouvrements étanches des bâtiments. La tâche d’un étanchéiste est essentielle pour avoir un édifice parfaitement isolé et sain.

Description du métier d’étanchéiste

Les fonctions qui incombent à l’étanchéiste sont nombreuses et diversifiées en fonction de l’endroit où il doit intervenir. Dans une nouvelle construction ou une réhabilitation, il intervient sur les parois particulièrement exposées à l’humidité et au froid. Il pose et fixe correctement le matériau nécessaire à l’étanchéité du support et adapté à l’isolation thermique et acoustique.

Toutefois, ce métier comporte des risques, car des accidents par brûlures ou des incendies peuvent survenir. C’est pourquoi, comme dans la plupart des professions du bâtiment, les consignes de sécurité sont à respecter.

Compétences particulières

L’étanchéiste se doit d’être régulièrement informé sur les innovations technologiques afin de proposer puis de mettre en œuvre un matériau plus adapté à l’étanchéité. Il doit avoir de solides connaissances sur les caractéristiques et les performances de différents composants prévus pour assurer l’étanchéité.

En outre, le métier demande une grande habileté manuelle, une imposante force physique et une bonne endurance. L’étanchéiste doit également avoir la capacité de travailler près d’une source de chaleur et en hauteur et se doit donc de supporter des températures élevées quand il travaille sur des matériaux en fusion.

Formation nécessaire, contexte sur la situation du métier et évolution possible

Le métier est très spécialisé et les formations requises sont :

  • Le Certificat d’aptitude professionnelle en étanchéisation de bâtiment se préparant en 2 ans.

  • Les titulaires de ce certificat peuvent ensuite préparer le Brevet professionnel en étanchéisation de bâtiment en alternance sur deux ans. Ce diplôme forme des ouvriers qualifiés pour des postes de chef d’équipe.

  • Après un bac professionnel en bâtiment ou dans le secteur du développement durable, on peut aussi intégrer des écoles délivrant le Brevet de technicien supérieur en enveloppe de bâtiment. Ceci peut amener à des fonctions polyvalentes, du bureau d’études à l’encadrement de chantier.

De nombreux postes sont à pourvoir dans ce métier, car l’étanchéité représente un facteur déterminant de l’efficacité énergétique d’un bâtiment. Si le candidat possède le diplôme approprié, il pourrait trouver sans difficulté une entreprise prête à le recruter.

Une étanchéiste peut devenir chef de chantier et diriger une équipe. Il peut s’occuper de l’approvisionnement du chantier et de la rédaction de devis pour la partie des travaux dont il est responsable. Il peut aussi créer sa propre entreprise et travailler à son propre compte.

Caractéristiques de la profession de terrassier

Le terrassier est un spécialiste de travaux publics effectuant une construction, une réparation et un entretien des immeubles et des routes. Sur le chantier, il est la personne qui opère en premier puisque c’est lui qui creuse les tranchées, les fondations ou excavations pour préparer un terrain.

Description du métier

Le métier d’un terrassier demande plusieurs tâches consistant à participer quotidiennement à la préparation du mortier et du béton, à la pose de bitume et de divers revêtements comme le goudron, le sable ou le gravier. De plus, il entretient la voirie en zone rurale, prépare le chantier de construction d’un bâtiment, s’occupe de l’aménagement d’un chantier de génie civil. Et pour mener à bien son activité, il utilise des outils plus ou moins mécaniques et des engins de chantier de différents formats selon les travaux à effectuer.

En outre, il travaille essentiellement en plein air presque tout le temps et souvent intégré à une équipe. Ses collaborateurs sur un chantier sont diversifiés à savoir les collègues, conducteurs de travaux, architectes. Mais, il peut directement être en relation avec des particuliers pour déterminer leurs besoins.

Compétences requises

Un terrassier doit obligatoirement avoir une très bonne condition physique du fait qu’il doit manier de lourds matériaux et d’engins de chantier de taille plus ou moins grande. Ainsi, il doit avoir le sens de l’adaptation et de l’organisation. Son travail doit être mené avec soin et propreté dans la prudence et l’autodiscipline.

Il doit être également disponible à tout moment, car certains travaux urgents de voirie peuvent se faire la nuit ou le week-end. Et compte tenu des risques inhérents au travail, le terrassier doit respecter les normes de sécurité.

Études et formations pour devenir terrassier

Il est possible d’exercer cette profession sans diplôme à condition d’avoir les aptitudes physiques essentielles. Mais, pour faciliter l’embauche dans une entreprise, on peut suivre une formation pour obtenir les diplômes professionnels du bâtiment ou des travaux publics notamment :

  • Certificat d’aptitude professionnelle en construction des canalisations.

  • Certificat d’aptitude professionnelle en construction de routes.

  • Certificat d’aptitude professionnelle en construction d’engins.

  • Bac professionnel et technique spécialisé dans le bâtiment et la réalisation de gros œuvre.

  • Etc.

Évolution professionnelle et rémunération

Par ailleurs, pour un terrassier ayant déjà acquis assez d’expériences, il lui est possible de préparer un brevet professionnel dans le cadre de l’alternance ou de l’apprentissage à savoir :

  • Brevet professionnel en conduction d’engins de chantier.

  • Brevet professionnel en maçonnerie.

De plus, une expérience professionnelle de plusieurs années dans le métier permet au terrassier d’évoluer vers la responsabilisation d’une équipe ou une spécialisation dans la conduite des engins de chantier. Elle permet également d’accéder à certains emplois du gros œuvre, du bâtiment et des travaux publics.

Le salaire brut mensuel d’un débutant est à la hauteur du SMIC hors primes.

Informations nécessaires sur le métier d’urbaniste

L’urbaniste est un professionnel se chargeant de la création de nouveaux quartiers et réhabilite ceux qui ne s’adaptent plus aux conditions de vie des habitants. Il est un acteur majeur de l’organisation et du développement des villes, quelles que soient ses fonctions, étant donné qu’il participe à la réhabilitation d’un quartier d’habitation ou à la construction d’une zone industrielle.

Description du métier et mission confiée à l’urbaniste

L’urbaniste élabore des programmes d’amélioration du cadre de vie. Pour cela, c’est à lui de coordonner et de synthétiser les compétences de chacun des membres de son équipe.

Il travaille en étroite collaboration avec des sociologues, des architectes, des conseillers en environnement et des géographes dans la réalisation de ses missions. Celles-ci se trouvent très diversifiées, car elles rapportent au plan local d’urbanisme, au  plan d’occupation du sol, à l’élaboration de programme de développement de lotissements, des voies de circulation ou de revalorisation d’un quartier.

D’autre part, avant d’imaginer des aménagements d’une ville quelconque, il tient compte des contraintes économiques, sociales et politiques. Dans l’accomplissement de sa mission, il lui importe de se mettre en accord avec les élus locaux, les représentants des associations et les habitants.

Aptitudes requises pour un poste d’urbaniste

Tout d’abord, un urbaniste doit être un rédacteur pertinent qui sait sélectionner les données pertinentes et adéquates dans les informations recueillies sur le terrain. Il doit également maîtriser l’expression écrite, nécessaire pour la rédaction des rapports de synthèse.

Ensuite, il doit savoir bien communiquer en présentant ses idées clairement lors des réunions de présentation au public et aux élus. En plus de cela, le métier exige qu’il soit un négociateur raisonnable et redoutable. En effet, il doit être convaincant dans l’exposition de ses projets.

Enfin, il faut que l’urbaniste possède le gout du travail en équipe tout en étant rigoureux dans son travail.

Formations et évolution possible dans le métier

Les études d’urbanisme se déroulent la plupart du temps à l’université dont il existe plusieurs masters professionnels en la matière. Mais, on peut également choisir les écoles d’architecture, dont certains spécialisés, en urbanisme.

Les niveaux d’étude permettant d’accéder à ce métier sont :

  • Le niveau bac+ 2 avec un DUT en gestion urbaine.

  • Le niveau bac+ 3 avec les licences en sociologie, en statistiques appliquées, etc.

  • Le niveau bac+5 avec différents masters notamment le master en urbanisme et aménagement, en aménagement et développement local, diplôme d’ingénieur en génie rural, etc.

Dans le secteur privé, l’urbaniste peut exercer à titre libéral dans des cabinets d’architectes, faire des vacations et des études à la demande. Et dans le secteur public, après quelques années d’expérience, il peut devenir le directeur d’urbanisme d’une ville. Par ailleurs, il peut aussi être salarié d’une collectivité territoriale et exercer en tant que consultant.

Le métier de technicien d’études

Le technicien d’études participe à la conception de produits divers et variés au sein d’un bureau d’études ou détaché chez un client. Il contribue à l’élaboration du dossier de projet de construction, se charge de tous les éléments de calculs. Il travaille à partir d’un cahier des charges et effectue des plans pour l’exécution des travaux. Il est placé sous l’autorité d’un projeteur et d’un chef de bureau d’études.

Rôle du technicien d’études

Le technicien d’études travaille dans la majorité de cas pour l’industrie et participe à l’avancement d’un projet en cours ou la création d’un nouveau projet. Il peut apporter aussi ses compétences dans des secteurs précis comme l’automobile, l’aéronautique, la plasturgie, l’industrie navale, etc.

Le travail d’un technicien d’étude est particulièrement intéressant étant donné qu’il peut avoir la responsabilité de la réalisation d’une projection en 3D. Il peut aussi réaliser des tests ou de contrôles destinés à diminuer les imprévus lors du lancement de la fabrication.

Compétences requises et qualités nécessaires

Le métier de technicien d’études exige d’avoir :

  • De solides connaissances en mécanique, sur la vérification des pièces en fabrication.

  • Une maîtrise des méthodes de fabrication selon le domaine d’activité.

  • Une maîtrise des techniques d’assemblage, des connaissances sur les matériaux.

  • Une connaissance de la gestion de projet.

En outre, pour être un bon technicien d’études, il faut avoir de la rigueur, savoir analyser, dessiner et communiquer. Son travail exige une grande concentration et il doit toujours vérifier les calculs faits et effectuer des contrôles.

Il doit avoir le sens de travail en équipe, car un projet ne se fait pas en solo. En effet, un bon relationnel est indispensable pour faciliter la collaboration avec ses supérieurs et les autres techniciens.

Formations pour devenir technicien d’étude et évolution possible

Pour débuter en tant que technicien d’études, il faut posséder un bac+2. Après un bac général ou technologique donc, on peut se diriger vers un BTS ou un DUT. Il existe aussi des niveaux d’études appropriés à cet emploi comme le DUT en génie mécanique et productive, le DUT en mesures physiques, le BTS conception de produits industriels, etc.

Le BTS assistant technique d’ingénieur ouvre la porte à de nombreux débouchés dans le secteur d’activité.

Par ailleurs, un technicien d’études travaille généralement pour un bureau d’études. Mais, il peut aussi travailler dans les locaux du bureau, ou même en détachement auprès d’un client. Il peut avoir l’opportunité de s’intégrer dans une entreprise. Il peut également évoluer en manageant une équipe de techniciens prenant ainsi beaucoup de responsabilités.