Quand les maçons, les couvreurs, les charpentiers, etc., ont exécutés leurs missions, le plâtrier entre en jeu pour donner à la bâtisse un aspect convenable. A l’aide de plâtres, il enduit les plafonds et les murs à l’intérieur de la construction. Cependant, il n’intervient que rarement sur la façade du bâtiment.
Description du métier
Le plâtrier intervient lorsque les structures du gros œuvre sont terminées. Il a pour mission de rendre présentables les surfaces laissées brutes par le maçon.
Il prépare le plâtre en le diluant avec de l’eau, puis à l’aide d’une taloche, il l’applique au sol, au mur ou au plafond. Enfin, il lisse l’enduit en appliquant un mélange plus fluide en utilisant une truelle. Il peut projeter l’enduit mécaniquement pour obtenir des effets de crépi.
Le plâtrier peut également assurer la mise en place d’isolants acoustiques ou thermiques tels que la laine de verre ou le polystyrène. Dans certains cas, il coule des chapes en béton sur le sol ou élève des cloisons faites de briques plâtrière. Sur le plafond, il pose des matériaux préfabriqués comme les carreaux ou les plaques de plâtre, etc.
Il faut savoir mettre en pratique des savoir-faire spécifiques afin de devenir plaquiste pour installer des cloisons préfabriquées en plâtre ou staffeur-ornemaniste pour concevoir des pièces décoratives (corniches, rosaces, plinthes, pilastres, etc.) ou encore stucateur pour réaliser des moulures colorées imitant le marbre, la pierre ou le granit.
Le plâtrier travaille seul ou avec une petite équipe, généralement à l’intérieur des bâtiments, et rarement sur la façade. Il se déplace beaucoup pour se rendre sur les chantiers, des indemnités de trajet (pour les petits déplacements), de transport (pour de grands déplacements), et de repas lui sont alors attribuées.
Accès au métier et évolution de carrière
L’application des enduits demande une grande minutie, il doit être correctement réalisé car il se peut que le plâtre soit la décoration définitive des locaux.
Le plâtrier travaille dans la poussière, les mains toujours trempées dans l’eau froide. En outre, il est souvent juché sur des échafaudages. Tout cela requiert une bonne condition physique.
De plus, les travaux demandent une grande rapidité car le matériau sèche vite et pour ne pas gaspiller le plâtre, le plâtrier est astreint à accélérer son rythme de travail. Les Certificats d’aptitude professionnelle staffeur-ornemaniste et plâtrier-plaquiste sont les niveaux minimum requis pour accéder au métier. On peut continuer le cursus avec le Brevet professionnel en plâtrerie et plaque. Il est également envisageable de préparer un Brevet de technicien supérieur en aménagement-finition ou un Bac professionnel en aménagement et finition du bâtiment.
Les titulaires d’un bac pro peuvent aspirer à devenir chefs de chantier, ils peuvent exercer à leur compte à condition d’avoir une connaissance en gestion et comptabilité. L’expérience et le sens de la responsabilité sont des critères à considérer si on veut gravir les échelons.
Les activités d’un débutant se résument par la manutention et la pose de cloisons. Après 10 ans dans le métier, il peut aspirer à devenir chef d’équipe ou chef de chantier.
Il peut aussi se spécialiser et devenir stucateur ou staffeur-ornemaniste et peut aussi s’établir à son propre compte.