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Le métier de plombier

Le plombier travaille dans des entreprises du bâtiment, des entreprises artisanales ou parfois dans la fonction publique (hospitalière, territoriale), et exerce son activité dans des bâtiments neufs ou en réhabilitation.

Description du métier

Le plombier est un spécialiste de renom pour les installations sanitaires. Son action ne se limite pas à la simple réparation de fuite d’eau ou des canalisations bouchées. Il peut intervenir également dans l’aménagement d’une salle de bain, l’installation d’une fontaine, d’une piscine, et même d’équipements industriels.

Sa mission principale est d’assurer le bon cheminement de l’eau dans un bâtiment neuf, elle effectue son intervention juste à l’achèvement du gros œuvre. À partir des plans et de données architecturales du bâtiment, il détermine les emplacements des tuyaux en tenant compte de la position des équipements.

Par rapport aux emplacements indiqués, il perce les cloisons et les planchers pour pouvoir mettre en place les conduits d’acheminement de fluides. À cette occasion, il évalue la nature de chaque équipement et choisit les conduits les plus appropriés pour permettre un bon écoulement des fluides. Ensuite, il tranche les tuyaux aux dimensions souhaitées, les façonne en les courbant, les soudes les uns aux autres puis les relie aux équipements. Une fois tous les éléments installés, il vérifie l’étanchéité de chaque conduite et le fonctionnement de tous les appareils.

Il est souvent sollicité pour les réparations urgentes, il effectue également des travaux de remises en état comme le remplacement d’équipements défectueux, la remise aux normes des installations selon les règlements en vigueur.

Accès au métier

L’exercice de ce métier demande une bonne résistance physique, car le port de charges lourdes est fréquent.

De plus, la disponibilité et la mobilité sont indispensables pour les interventions urgentes, parfois en week-end, de nuit ou le jour férié.

Le plombier est amené à côtoyer des clients dans son quotidien, il doit alors posséder des qualités relationnelles, et être attentif aux besoins de ces derniers. Dans sa vie professionnelle, il est contraint à coordonner ses activités avec ceux des autres corps du métier (électricien, maçon, etc.) pour permettre l’avancée du chantier de construction. Pour exercer son métier, il doit maitriser les techniques propres à son métier, et rester informé sur les récentes techniques.

Formations requises et évolution de carrière

Les Certificats d’aptitude professionnelle en installation thermique et installation sanitaire sont les niveaux requis pour accéder à ce métier. Pour évoluer professionnellement, on peut continuer par un Brevet professionnel en équipements sanitaires ou un Brevet de technicien supérieur spécialisé en génie sanitaire et thermique.

Le plombier débute avec un salaire de 1 500 euros par mois, avec de l’expérience il peut ambitionner à devenir conducteur de travaux, chef de chantier ou encore contremaître.

Le métier de plâtrier

Quand les maçons, les couvreurs, les charpentiers, etc., ont exécutés leurs missions, le plâtrier entre en jeu pour donner à la bâtisse un aspect convenable. A l’aide de plâtres, il enduit les plafonds et les murs à l’intérieur de la construction. Cependant, il n’intervient que rarement sur la façade du bâtiment.

Description du métier

Le plâtrier intervient lorsque les structures du gros œuvre sont terminées. Il a pour mission de rendre présentables les surfaces laissées brutes par le maçon.

Il prépare le plâtre en le diluant avec de l’eau, puis à l’aide d’une taloche, il l’applique au sol, au mur ou au plafond. Enfin, il lisse l’enduit en appliquant un mélange plus fluide en utilisant une truelle.  Il peut projeter l’enduit mécaniquement pour obtenir des effets de crépi.

Le plâtrier peut également assurer la mise en place d’isolants acoustiques ou thermiques tels que la laine de verre ou le polystyrène. Dans certains cas, il coule des chapes en béton sur le sol ou élève des cloisons faites de briques plâtrière. Sur le plafond, il pose des matériaux préfabriqués comme les carreaux ou les plaques de plâtre, etc.

Il  faut  savoir mettre en pratique des savoir-faire spécifiques afin de devenir plaquiste pour installer des cloisons préfabriquées en plâtre ou staffeur-ornemaniste pour concevoir des pièces décoratives (corniches, rosaces, plinthes, pilastres, etc.) ou encore stucateur pour réaliser des moulures colorées imitant le marbre, la pierre ou le granit.

Le plâtrier travaille seul ou avec une petite équipe, généralement à l’intérieur des bâtiments, et rarement sur la façade. Il se déplace beaucoup pour se rendre sur les chantiers, des indemnités de trajet (pour les petits déplacements), de transport (pour de grands déplacements), et de repas lui sont alors attribuées.

Accès au métier et évolution de carrière

L’application des enduits demande une grande minutie, il doit être correctement réalisé car il se peut que le plâtre soit la décoration définitive des locaux.

Le plâtrier travaille dans la poussière, les mains toujours trempées dans l’eau froide. En outre, il est souvent juché sur des échafaudages. Tout cela requiert une bonne condition physique.

De plus, les travaux demandent une grande rapidité car le matériau sèche vite et  pour ne pas gaspiller le plâtre, le plâtrier est astreint à accélérer son rythme de travail. Les Certificats d’aptitude professionnelle staffeur-ornemaniste et plâtrier-plaquiste sont les niveaux minimum requis pour accéder au métier.  On peut continuer le cursus avec le Brevet professionnel en plâtrerie et plaque. Il est également envisageable de préparer un Brevet de technicien supérieur en aménagement-finition ou un Bac professionnel en aménagement et finition du bâtiment.

Les titulaires d’un bac pro peuvent aspirer à devenir chefs de chantier, ils peuvent exercer à leur compte à condition d’avoir une connaissance en gestion et comptabilité. L’expérience et le sens de la responsabilité sont des critères à considérer si on veut gravir les échelons.

Les activités d’un débutant se résument par la manutention et la pose de cloisons. Après 10 ans dans le métier, il peut aspirer à devenir chef d’équipe ou chef de chantier.

Il peut aussi se spécialiser et devenir stucateur ou staffeur-ornemaniste et peut aussi s’établir à son propre compte.

Le métier de peintre en bâtiment

Quand les autres corps du métier (maçon, couvreur, charpentier) ont terminé le gros œuvre, d’autres prennent la relève pour se charger de la finition. Parmi ces derniers figure le peintre en bâtiment. Il apporte une touche finale aux locaux en habillant les murs, les façades ou les plafonds.

Description du métier

Habitations, bureaux, bâtiments industriels, édifices commerciaux, usines, etc., le chantier change à chaque projet. Le peintre doit être polyvalent pour pouvoir proposer une offre adaptée au besoin de chaque client.

Tout d’abord, il prépare le chantier : il met en place les échafaudages, installe les tables où poser les fournitures, recouvre la moquette et le mobilier afin de les protéger.

Dans le cas d’une rénovation, le travail ne commence que lorsque le support est bien préparé : il enlève les vieux papiers peints, décape les anciennes peintures, bouche les fissures et ponce, puis enduit le mur pour le rendre complètement lisse.

Il veille à bien choisir les fournitures les mieux adaptées aux interventions à réaliser (pinceaux, brosses, pistolets, rouleaux). Le choix des peintures (satinées, mates) et des vernis, l’obtention du coloris spécifié par le client relèvent de ses responsabilités.

Dès lors, il passe à l’action en appliquant de nombreuses couches de peinture avec le rouleau, puis réalise la finition avec un pinceau.

Actuellement, le peintre est de plus en plus sollicité pour les travaux de revêtement au sol (parquet), ainsi que les travaux d’isolation et d’étanchéisation (application de liquide d’étanchéité).

Par ailleurs, il peut être appelé à réaliser des tâches décoratives. Doté d’un sens artistique, il peut imiter le marbre ou le bois, ou dessiner des effets en trompe-l’œil (peinture qui donne une illusion de la réalité).

Compétences requises

Les compétences d’un peintre en bâtiment doivent être variées. Les connaissances des matériaux et des techniques sont certes nécessaires, mais il faut posséder des qualités d’artiste pour bien marier les couleurs et les harmoniser avec l’atmosphère du bâtiment.

De plus, le peintre doit être polyvalent et doit s’intéresser aux autres types de revêtements utilisables sur le chantier comme les moquettes collées, les plaques de lièges, les revêtements vinyliques, etc.

Le peintre en bâtiment doit soigner son travail, il doit être minutieux, habile, mais surtout avoir une bonne condition physique. Travaillant souvent en hauteur, à proximité du vide, il ne doit pas être sujet au vertige.

Pour couronner le tout, il doit savoir respecter les règles de sécurité et manipuler ses outils avec précaution.

Accès au métier et évolution de carrière

Le Certificat d’aptitude professionnelle spécialisé dans la peinture et application de revêtements est le niveau minimum requis pour accéder au métier. Après ce certificat, on peut continuer le cursus avec le Brevet professionnel en peinture de revêtement. Il est également envisageable de préparer un Brevet de technicien supérieur en aménagement ou un Bac professionnel en aménagement et finition.

Les titulaires d’un bac pro peuvent aspirer à devenir chefs de chantier, ils peuvent exercer à leur compte à condition d’avoir une connaissance en gestion et comptabilité. L’expérience et le sens de la responsabilité sont des critères à considérer si on veut gravir les échelons.

Le métier de paysagiste

Aujourd’hui, les paysagistes trouvent facilement du travail. En effet, les citadins qui apprécient davantage la présence d’espaces verts dans leurs villes sollicitent de plus en plus ces architectes paysagers.

Description du métier

À partir de plans et de consignes, le paysagiste réalise des aménagements sur le site d’une construction neuve ou déjà existante en veillant à intégrer harmonieusement son ouvrage au décor.

Pour accomplir son intervention, il a recours à divers outils de jardinage, des plus simples aux plus sophistiqués. Par ailleurs, il se procure de matériaux divers comme la terre ou les substrats, les graviers ou les pierres (naturelles ou artificielles), etc., sans oublier les plantes et semences sans lesquelles le jardin n’a pas lieu d’être.

Il prépare le terrain : couvre le sol de rocailles, mets en place les plates-bandes et les plans d’eau. Puis cultive les arbustes, les fleurs et les arbres aux endroits spécifiés dans le plan. Il installe également des dispositifs d’irrigation et les éclairages. Ultérieurement, le client peut solliciter ses services pour l’entretien périodique du jardin.

Un jardin conçu aujourd’hui est amené à évoluer au fil du temps. En agissant, le paysagiste doit avoir une vision à long terme afin que sa création suscite toujours l’admiration après plusieurs années.

La préparation des documents administratifs essentiels au projet tel que les clauses particulières, l’acte d’engagement, etc. relève de sa responsabilité.

Dans certains cas, le paysagiste ne participe pas à la réalisation des travaux, mais transmet au maître d’ouvrage sa vision d’expert et propose les techniques les plus adaptées au site. C’est à ce dernier d’engager les professionnels qui entreprendront les travaux.

Accès au métier et évolution de carrière

Le paysagiste côtoie divers types de clients et travaille souvent en équipe. Son travail implique une bonne qualité relationnelle et un sens de la communication.

Il doit aussi avoir un goût pour le travail en plein air, supporter toutes les conditions climatiques (froid, chaleur), et avoir de ce fait une bonne condition physique.

La maîtrise des techniques de conception (exemple : DAO) lui est indispensable pour présenter son projet.

Les connaissances en maçonnerie, en électricité et en plomberie sont également incontournables pour la mise en place du système d’éclairage, du dispositif d’irrigation, etc., sur le chantier.

Une excellente connaissance en botanique et les créativités sont les facteurs clés de sa réussite.

On peut accéder à ce métier avec un diplôme de paysagiste DPLG (diplômé par le gouvernement) ou par les bacs professionnels spécialisés dans l’aménagement paysager, dans la maintenance des matériels, etc., ainsi que le bac technologie.

Un paysagiste débutant touche 1 600 euros de salaire brut par mois, après une dizaine d’années d’exercice, il peut devenir associé ou même chef d’entreprise. Il supervise alors une dizaine de personnes.

Le métier de calorifugeur

Un calorifugeur est un monteur d’isolation thermique. Il a pour fonction de préparer le terrain de travail de l’installateur et des techniciens pour que le chantier soit en bonne condition thermique et en sécurité. Il s’occupe de l’installation de l’isolation thermique, de l’isolation sonore et de la protection incendie. Le monteur d’isolation thermique travaille souvent à l’extérieur sur un chantier de construction. Le travail exige une certaine disponibilité à se déplacer d’un endroit à un autre.

Principales tâches d’un calorifugeur

Un calorifugeur est un installateur de revêtement rigide et semi-rigide comme les tuyaux, la conduite d’air et des appareils pour conserver et stabiliser la température d’un liquide ou d’un gaz. Ce métier s’occupe aussi du traçage du patron d’emballage et de la pose des enduits protecteurs. Le rôle principal d’un calorifugeur est d’assurer la sécurité du logement, la protection des travailleurs et la stabilité environnementale des lieux de travail ou de l’habitation. Il doit être capable d’assurer thermiquement l’isolation des ensembles chaudronnées et des tranchons de tuyauterie, afin d’assurer une protection mécanique, une résistance à l’infiltration d’eau et une esthétique optimale de l’ouvrage.

Il peut être appelé pour des raisons d’installation et de maintenance d’équipement thermique et de conducteur. Il peut travailler dans un chantier de construction commerciale, institutionnel voire industrielle.

Compétences et aptitudes d’un monteur d’isolation thermique

Le travail d’un calorifugeur exige une habilité physique et manuelle pour effectuer les poses et les installations des matériaux isolants, des canalisations et des réservoirs dans un bâtiment. Il doit avoir aussi une connaissance préalable sur la notion de mathématique et de physique de base. Cette faculté théorique est utile pour pouvoir mesurer et analyser la manière dont il va procéder à l’installation. Un monteur d’isolation thermique doit être minutieux, soucieux des détails et de la précision car toutes les activités d’un calorifugeur nécessitent un travail de précision lors de la soudure et de l’installation des tuyaux. La moindre erreur de pose peut déstabiliser toute l’infrastructure.

En dernier lieu, un calorifugeur doit être apte à travailler en équipe avec d’autres techniciens et ouvriers spécialisés comme les électriciens, les maçons, les plombiers, etc.

Formation et études professionnelles d’un calorifugeur de profession

Un calorifugeur doit suivre ses études dans les secteurs bâtiments et constructions. Plusieurs formations existent dans ce milieu pour obtenir des qualifications professionnelles tels que :

  • Le Diplôme d’étude professionnelle, spécialisation en isolation thermique et en calorifugeage.

  • Le bac professionnel en maintenance d’échafaudage et en installation de revêtement.

Spécificités du poste de métreur

Le métreur est un professionnel du bâtiment, responsable de l’établissement ou de la vérification des avant-métrés et des métrés. Il effectue les calculs nécessaires pour évaluer le coût d’une construction d’immeubles, de bureaux ou de maisons. Ainsi, il mesure la quantité des matériaux nécessaires. C’est un métier assez technique  en rapport direct avec l’architecte.

Missions du métreur

La principale mission du métreur c’est d’évaluer le prix de revient d’une construction ou d’une rénovation à partir de plans détaillés et de relevés sur le chantier. A cet effet, ses tâches consistent à :

  • Étudier le cahier de charges avec l’architecte et l’économiste de la construction.

  • Quantifier et qualifier les matériaux nécessaires.

  • Effectuer les métrés et le relevé de dessin sur le terrain.

  • Estimer la main-d’œuvre nécessaire.

  • Élaborer les devis des travaux.

  • Établir le planning de la réalisation.

A part ceux-ci, il devrait assurer le suivi des travaux et proposer les solutions plus appropriées en cas de problèmes.

Environnement du travail, qualités essentielles et profil requis

Des multiples aspects demandant des environnements de travail très variés et  permettant des activités diversifiées et évolutives se rapportent au métier de métreur. Toutefois, c’est un travail comportant de lourdes responsabilités et qui n’est pas toujours rémunéré en fonction des risques pris.

Autonomie, mobilité et disponibilité sont les qualités principales demandées au responsable de ce poste. De plus, il doit avoir un bon sens relationnel car il serait toujours en contact avec des clients et avec les ouvriers du chantier.

Il doit également faire preuve d’une grande rigueur et posséder un sens aigu du détail. La qualité globale du projet dépend de ses compétences, ainsi il n’a pas droit à l’erreur dans ses estimations et dans les cahiers de charge.

Le métreur doit posséder de solides connaissances en construction, en aménagement des bâtiments,  des bagages assez approfondis sur les différents matériaux et les logiciels de métré ainsi que idées précises sur les prix associés à la construction.

Niveaux d’études et évolution de carrière

Le bac pro technicien d’études du bâtiment option A : études et économie est le diplôme minimum requis pour exercer la profession de métreur. Ce diplôme se prépare en 3 ans après la 3e.

Cependant, on peut aussi envisager de devenir métreur avec :

  • Un BEP Construction et topographie.

  • Un BEP Technique du géomètre et de la topographie.

  • Un BTS Etudes et économie de la construction se préparant en 2 ans dans un lycée technique. Ceci est accessible après le bac STI spécialité génie civil et énergétique.

  • Un DTU génie civil, accessible en 2 ans après un bac S ou bac STI2D.

Le métier de métreur peut évoluer dans sa branche professionnelle en métreur vérificateur puis chef métreur. Par ailleurs, après quelques années d’expérience, il peut envisager de devenir un chef de travaux. Dans ce cas, il supervise l’exécution des travaux de construction dans un chantier.

Ce qui concerne le métallier

Tôlier, serrurier, métallier-poseur, menuisier métallique, etc. ce sont tous des appellations d’un métallier. Le métallier est le maître incontesté des métaux. Il travaille dans une entreprise de travaux publics, dans une entreprise de construction métallique ou dans une entreprise de commercialisation d’équipement métallique, et dans les grandes entreprises industrielles.

Description du métier

Le métallier travaille sur n’importe quel type de métaux. Il est aussi utile en serrurerie pour la fabrication de garde-fou, de rampe d’escalier, etc., ainsi qu’en menuiserie où il conçoit des portes, fenêtres et vérandas. Il intervient également dans la construction de pont, de pylône, de la passerelle, etc.

Il s’inspire de plans pour accomplir son chef-d’œuvre. En se référant à des documents techniques, il choisit les outils et les matériaux indispensables pour réaliser l’ouvrage. Il trace le matériau puis le façonne jusqu’à l’obtention des éléments souhaités : il découpe, plie, ajuste et soude. Il emporte les pièces façonnées sur le chantier afin de procéder à leur montage final. Il en assure l’entretien et la réparation par la suite.

Le métallier travaille seul ou en équipe, il assume seul son ouvrage depuis sa conception jusqu’à son installation, il exerce sur une large gamme de matériaux : alliage, laiton, cuivre, acier inoxydable, aluminium, etc., et s’équipe à cet effet d’outillages de plus en plus sophistiqués (machines à commandes numériques).

Le métallier peut être polyvalent ou spécialisé selon l’entreprise où il travaille. Il doit respecter des règles de sécurité et porte toujours un équipement de protection (gants, chaussures de sécurité) à cause des risques liés à son métier.

Profil requis

Précision, minutie et créativité, telles sont les principales qualités pour réussir dans ce métier. Il doit savoir anticiper les besoins et les goûts de son client pour pouvoir lui offrir un ouvrage digne de ses attentes.

Étant amené à manipuler des outillages parfois dangereux, il doit être habile et vigilant.

Parfois, le métallier exerce son travail sur des échafaudages ou même sur les toits, cela exige une bonne condition physique et la capacité à travailler en hauteur.

Les diplômes pour accéder au secteur de la métallerie sont très nombreux, on peut citer : le CAP Serrurier-métallier, Bac Professionnel en métallerie, Bac Professionnel serrurerie-métallerie, etc.

Évolution de carrière

Le métallier débute avec un salaire avoisinant les 1 500 euros. Sa carrière peut évoluer rapidement avec quelques années d’expérience et une reconnaissance du chantier, il peut alors devenir chef d’équipe ou même chef de chantier. Il peut aussi se spécialiser en ferronnerie d’art, en menuiserie métallique ou en système de fermeture par exemple. S’il a des bases en comptabilité et en gestion, il peut se lancer dans l’auto-entrepreneuriat.

Le métier de menuisier : ce qu’il y a à savoir

Le menuisier est l’artisan ou l’ouvrier qui travaille le bois, l’aluminium, le plastique, etc. pour fabriquer de l’ameublement destiné à l’aménagement d’habitation ou de bureaux.

Description du métier

Le menuisier conçoit les portes, les fenêtres, les placards, les tables, etc., et les installe dans les locaux (bureaux, habitations, etc.). En fonction du plan fourni par l’architecte ou établi par lui-même, il choisit le matériau le plus approprié : aluminium, bois, PVC, etc. Selon le cas, il travaille en atelier ou en chantier, et réalise toutes les opérations nécessaires pour transformer le matériau brut en meuble. Il entame par la découpe des matériaux à l’aide de machines sophistiquées (exemple : scie électrique). Quand les pièces sont enfin prêtes, il procède à leur « montage à blanc » afin de s’assurer si les éléments s’emboîtent convenablement, ou si leurs dimensions sont correctes. Si tout est en ordre, il procède à l’assemblage définitif. Il achève par le polissage de la surface avec un papier verre ou une ponceuse puis applique du vernis ou de la laque sur l’ensemble. Enfin, il se rend sur le chantier pour installer son ouvrage.

Les progrès réalisés en termes d’outillage ont facilité le travail des menuisiers. Si autrefois, leurs prédécesseurs n’utilisaient que des outils manuels qui demandent de l’effort, de la précision, et une durée d’exécution plus longue pour les opérations délicates. Aujourd’hui, le recours à des outillages électriques, voire à commande numérique, réduit considérablement le temps nécessaire pour réaliser une grande variété d’interventions. Parmi ces outils, on peut mentionner la perceuse, la ponceuse, le rabot électrique et la scie électrique.

Accès au métier et évolution de carrière

C’est un métier qui exige de la minutie et de la créativité pour pouvoir réaliser un ouvrage de bonne qualité. Le menuisier doit maîtriser tous les impératifs de son métier : le relevé des mesures, la lecture des plans, la manipulation des machines, le dessin industriel, etc.

En outre, ce métier s’étant diversifié vers d’autres disciplines comme les travaux d’insonorisation, d’isolation ou d’étanchéité, la polyvalence est incontournable pour y faire face, le menuisier est par exemple de plus en plus sollicité pour la pose de carrelages.

La formation minimum pour débuter dans ce métier est le CAP : CAP Menuiserie, mobilier, CAP Constructeur d’ouvrages du bâtiment en aluminium, verre et matériaux de synthèse, etc.

On peut continuer son parcours par un Bac professionnel : bac pro technicien de construction en bois, bac pro ouvrages du bâtiment, bac pro technicien menuisier agenceur, etc.

Une expérience confirmée dans le métier permet d’évoluer vers le poste de chef d’équipe, puis celui de chef de chantier.

Le menuisier peut également envisager de travailler dans un bureau d’études en tant que concepteur de plans.

Il est possible de se spécialiser et de devenir vernisseur, escaliéteur, cuisiniste, etc. ou encore gagner une double compétence (exemple : menuiserie-charpente).

Le métier de mécanicien robinetier

Le mécanicien robinetier est un professionnel réalisant la maintenance des équipements, des installations et des matériels de robinetterie. La maintenance peut être rectificative ou préventive selon la situation du robinet. C’est donc une personne travaillant dans la plomberie, spécialisée dans les travaux de raccords.

Caractéristiques du poste

Le mécanicien robinetier intervient dans l’entretien de la robinetterie à partir des modes opératoires, des instructeurs, des informations de l’utilisateur et de dossiers techniques. Il assure l’entretien de la robinetterie, des motorisations associées et effectue des contrôles sur le fonctionnement des matériels comme l’étanchéité, l’usure, etc. Il assure également la maintenance des différents robinets tout ou rien ou TOR et les règles pour qu’ils soient manuels, à motorisation pneumatique ou électrique.

Ce métier s’exerce principalement en équipe et requiert une grande disponibilité ainsi que le respect des règles de sécurité et de sûreté.

Qualités requises

Pour envisager un poste de mécanicien robinetier, il faut avoir la capacité de suivre les processus logiques et méthodologiques et de bien analyser et s’adapter à n’importe quelle situation. Aussi, il faut avoir de la rigueur, la capacité à communiquer, aimer  travailler en équipe, et s’adapter aux nouvelles technologies et aux nouveaux matériels.

En outre, il faut posséder des habilitations électriques et mécaniques ainsi que des facultés dans l’utilisation des outils de robinetterie si on veut devenir un mécanicien robinetier.

Perspectives d’avenir dans le métier

Après plusieurs années de formation et d’expérience, le poste de mécanicien robinetier peut évoluer en chef d’équipe ou chef de chantier.

Pour pouvoir travailler en tant que mécanicien robinetier, il est nécessaire d’obtenir les diplômes suivants :

  • CAP-BEP options maintenance, mécanique, électromécanique.

  • BAC F1.

  • BAC professionnel.

  • DUT génie mécanique.

  • BTS maintenance industrielle.

Par ailleurs, des formations d’adaptation à l’emploi sont également dispensées dans les entreprises. L’accès est également possible par promotion interne.

Le salaire brut mensuel est donné à titre indicatif et n’engage d’aucune façon les futurs employeurs. Pour les débutants donc, la rémunération par mois peut être de 1 700 à 2 000 euros. Quant au chef d’équipe, elle peut être de 2 000 à 2 600 euros.

Le mécanicien réparateur d’engins de travaux publics

Dans les entreprises de BTP, de location ou de distribution d’engins, le soin des machines et d’engins est confié au mécanicien d’engin de TP. Ce dernier est qualifié dans la réparation et l’entretien d’engins utilisés sur les chantiers tels que les bulldozers, les tractopelles ou chargeuses pelleteuses, les excavatrices, etc.

Description du métier

Le mécanicien d’engins de Travaux publics est le professionnel chargé de la maintenance et de la réparation des engins et machines de l’entreprise. Selon la taille de cette dernière, le mécanicien peut être généraliste ou spécialisé.

Le mécanicien généraliste réalise toutes les opérations de maintenance, quel que soit le type d’engins. Il travaille généralement dans une entreprise qui possède une faible quantité de machines.

En revanche, le mécanicien spécialisé exerce sur un champ d’activité plus restreint, il intervient uniquement sur tel type d’engin ou sur telle technologie, exemple : hydraulique, électronique, etc., mais cela présume qu’il travaille dans une entreprise avec un parc de machines important.

Le mécanicien d’engins TP travaille la plupart du temps à l’atelier où on lui ramène les machines nécessitant des révisions ou des réparations pour cause de panne. Mais il arrive que les pannes surviennent sur le chantier, dans ce cas le mécanicien se rend sur les lieux pour effectuer les réparations.

Pour exercer son métier, il utilise des moyens sophistiqués, par exemple pour diagnostiquer une panne, il branche un ordinateur portable au tableau de bord, l’origine de l’anomalie est alors identifiée avec précision.

Afin d’éviter les pannes fréquentes, il effectue une révision périodique de chaque engin, et contrôle l’état des pièces et organes puis remplace ceux qui sont usés.

Accès au métier et évolution de carrière

Pour exercer ce métier, il faut d’abord maîtriser le montage ou la fabrication des pièces de rechange. Il faut savoir démonter, vérifier puis remplacer les pièces usées. Savoir lire les dessins techniques est aussi primordial pour comprendre le mécanisme des circuits et organes. Et par-dessus tout, il est impératif de savoir conduire les engins pour pouvoir tester les réparations.

Pour accéder à ce métier, il faut posséder un Certificat d’aptitudes professionnelles en maintenance des matériels, option matériels de travaux publics et de manutention. Il est possible de compléter sa formation avec les diplômes suivants :

  • MC (Maintenance Complémentaire) Maintenance des observations oléohydrauliques et pneumatiques.

  • MC maintenance et contrôle des matériels.

  • MC maintenance des moteurs diesel et de leurs équipements.

  • Bac pro maintenance des matériels, option travaux publics et manutentions.

  • Etc.

Le mécanicien réparateur d’engins de TP débute avec un salaire de 1 400 euros ou plus par mois. Avec de l’expérience, il peut accéder au poste de chef d’équipe.