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Le métier d’un ingénieur BTP

Cadre spécialisé en sciences et techniques, l’ingénieur en BTP intervient surtout sur les grandes infrastructures tels que les ponts, les bâtiments, les barrages, etc. L’ingénieur BTP peut exercer pour le compte d’une entreprise de construction, d’un cabinet d’architecte ou d’une entreprise de travaux public.

Description du métier d’un ingénieur BTP

Les missions d’un ingénieur BTP sont très variées et se résument en trois grandes phases : la phase « commerciale », la phase « études » et la phase « travaux ».

Dans la phase commerciale,  il fait une estimation du prix de revient afin que son entreprise puisse se soumettre à un appel d’offre. Pour cela, il évalue divers paramètres pour s’assurer de la faisabilité du projet : besoins en main d’œuvres, coûts des matériaux indispensables, variantes techniques, etc.  A l’issue de ces évaluations, il établit un devis des travaux, du lancement à la livraison totale.

La phase études. Lors de la préparation du chantier, l’ingénieur élabore le planning des travaux : il prévoit quels types de matériels utiliser et en quelle quantité, il prévoit également l’effectif en ressources humaines en veillant à optimiser le coût et le délai. Il procède au dimensionnement des différentes structures qui vont constituer le bâtiment (béton armé, bois, etc.), définit le mode d’installation sur le chantier (stockage, accès, etc.), et prévoit les risques d’accidents. La mise au point de l’ossature du bâtiment et la garantie de la stabilité de l’infrastructure en fonction des critères comme le type de terrain, les matériaux à utiliser, etc., qui relèvent de sa responsabilité.

La phase travaux. Avec le conducteur de travaux et le chef de chantier, il supervise l’avancement des travaux et cherche les solutions appropriées dans le cas d’éventuels problèmes techniques. Il assure le contact avec les fournisseurs ainsi que la gestion des approvisionnements (en équipement et matériaux) et est responsable de la gestion des machines en termes de maintenance, de location ou d’investissement.

Profil requis et évolution de carrière

L’ingénieur du BTP doit avoir un esprit ouvert à la communication et une facilité à travailler en équipe. Il doit posséder des compétences commerciales et exceller dans la négociation.

Par ailleurs, l’ingénieur en BTP doit être vigilant et observateur, les moindres détails concernant le chantier (données géographiques, économiques, etc.) ne doivent échapper à son attention.

L’une de ses responsabilités étant d’aménager des infrastructures solides, résistantes aux catastrophes naturelles, il doit être capable d’anticiper et d’analyser un chantier afin de prendre de bonnes décisions.

Des connaissances techniques (connaissance des matériels) et informatiques (exemple : maîtrise de la CAO) lui sont utiles pour réaliser des simulations.

Le métier d’un ingénieur BTP est accessible à l’issue d’un cursus de 5 ans (Master) dans une école d’ingénieur spécialisée ou une université.  Un ingénieur, au début de sa carrière, touche en moyenne 2 700 euros (brut). Après seulement 5 ans, il peut diriger plusieurs dizaines de personnes, et à plus long terme on peut lui attribuer la direction d’une unité. Sa carrière pourra alors évoluer vers des projets de plus en plus complexes et importants. Un ingénieur confirmé est rémunéré à plus de 7 500 euros brut par mois. 

Le métier de géomètre-topographe

Sur le chantier, plusieurs professionnels de la topographie mettent en commun leurs compétences dans le but unique de réaliser des cartes ou des plans de cadastres destinés à l’usage du grand public et des autres corps du métier. Parmi ces professionnels, il y a le géomètre-topographe, appelé couramment géomètre.

Description du métier

Le travail d’un géomètre consiste à effectuer des relevés topographiques sur le terrain puis à les représenter sur un support papier ou numérique.

  • Il se déplace vers le chantier, un terrain, en vue de construction par exemple, parcourt le terrain et prend note de tous les détails qui le caractérisent : les arbres, les niveaux d’altitudes, les bornes télégraphiques, les murs, etc., sans oublier aucun détail. Il calcule les superficies et les altitudes grâce à des matériels spécialisés comme le théodolite.

  • Après s’être procuré des informations utiles et détaillées sur le chantier, il retourne à son bureau pour concevoir les plans et les cartes du site. Depuis un ordinateur, il retranscrit toutes les données collectées sur le terrain et procède à la conception grâce à des logiciels très sophistiqués comme le DAO (Dessin assisté par ordinateur), le SIG (système d’informations géographiques), des images satellites, etc.

Il arrive que les géomètres travaillent sur des projets plus ambitieux et au lieu de concevoir le plan d’un site local ils doivent élaborer la carte topographique d’une région. Dans ce cas, il leur est difficile de prélever les altitudes d’une zone montagneuse avec de simples théodolites, pour ce faire, deux solutions s’imposent :

  • Le positionnement par satellite GPS (Global positionning system) : l’altitude, la latitude, et la longitude sont à la fois précisées par l’appareil.

  • Ou l’utilisation d’appareils aéroportés comme la photogrammétrie.

Profil requis

Un géomètre doit s’adapter à n’importe quel milieu (ville, campagne, forêt, etc.) et s’habituer à travailler en hauteur. Comme son métier lui exige de beaucoup se déplacer, il doit être robuste et vigoureux.

Dans l’application de son travail, il doit posséder un sens de l’observation accru, rien ne doit lui échapper : les reliefs, les altitudes, les surfaces, les volumes, etc., tous les moindres détails doivent retenir son attention.

Pour pouvoir prélever des données exactes, il doit être doté d’une acuité visuelle excellente, car dans certains cas les chiffres indiqués par les équipements sont en millimètre.

Le métier d’électricien d’équipement

L’électricien d’équipement est l’ouvrier spécialisé dans la réalisation et la mise en service d’installations électriques. Travailleur indépendant ou employé d’une entreprise, il octroie ses prestations dans les habitations, dans les bâtiments industriels ou commerciaux, et dans les bureaux.

Description du métier

La principale activité d’un électricien est l’installation électrique au niveau d’un bâtiment neuf ou ancien.

Pour commencer, il planifie son intervention en étudiant les schémas et les plans du montage à réaliser, puis procède au repérage des emplacements de chaque élément (tableau électrique, prises, disjoncteurs, etc.). Avant de passer à l’action, il s’équipe des matériels et outillages indispensables à son intervention.

Une fois ces préparations accomplies, il procède à l’installation du circuit électrique. D’une manière simplifiée, sa tâche consiste à mettre en place les appareillages (les interrupteurs, sectionneurs et disjoncteurs, etc.) et les équipements électriques, puis de les relier grâce à un système de câblage.

Dans son intervention, il procède à une série de tests afin de juger de la réussite de l’installation. La conception de cet ensemble implique le respect d’un référentiel normatif ou, au minimum, de la norme C15-100, car la moindre erreur de la part de l’installateur peut entraîner de lourdes conséquences sur la sécurité.

Lorsque l’installation est enfin terminée, l’électricien procède à sa mise en service sous le contrôle du chef de chantier et du client. Ultérieurement, ce dernier peut faire appel à ses services pour la maintenance ou le dépannage de l’installation en cas d’éventuelles pannes.

Dans certains cas, l’électricien d’équipement participe à l’installation de dispositifs plus complexes tels que la porte automatique, l’ascenseur, l’alarme, etc. Il est également de plus en plus sollicité dans le secteur de la domotique, notamment dans la mise en place de vidéosurveillances et le câblage informatique.

Profil d’un électricien d’équipement

Pour réussir dans son métier, un électricien d’équipement doit posséder un certain nombre de qualités.

  • Rigueur, vigilance et esprit méthodique : il doit agir avec précision et habileté tout en s’appuyant sur les normes et référentiels imposés afin de réaliser un travail de bonne qualité et exempt d’erreur.

  • Une bonne condition physique : son travail exige de fréquents déplacements, et parfois même des interventions en hauteur. L’électricien doit de ce fait se montrer vigoureux et ne pas être sujet à des vertiges. Les troubles de la vision comme le daltonisme peuvent s’avérer très handicapants dans la mesure où ils entraînent une confusion dans le choix des fils.

  • Un sens du relationnel : en collaborant avec de nombreux clients et avec ses collègues de travail, l’électricien doit posséder une bonne qualité relationnelle et une facilité à communiquer.

  • Polyvalence : pour pouvoir évoluer dans son métier, il doit maîtriser les autres secteurs comme la domotique, la télécommunication, etc.

Le poste d’électricien est accessible avec un CAP Préparation et réalisation d’ouvrages électrique, il est ensuite envisageable de compléter son parcours avec un Brevet professionnel installations et équipements électriques.

D’un autre côté, le bac professionnel en électrotechnique, en équipements communicants et le bac professionnel en maintenance des équipements industriels peuvent aussi mener à ce métier.

Ce qui concerne le métier d’un échafaudeur

L’échafaudeur est le technicien chargé de fournir aux autres corps du métier œuvrant sur un même chantier les moyens d’accès qui leur permettent de travailler en toute sécurité à des endroits difficilement accessibles. Quoique difficile, le poste d’un échafaudeur, convient à toute personne, de sexe masculin ou féminin, de bonne condition physique, capable de travailler en hauteur et surtout ayant le sens de sécurité. L’échafaudeur/échafaudeuse veille non seulement à la sécurité des ouvriers d’un chantier, mais aussi aux harmonies des travaux. C’est un poste à responsabilité et incontournable lors d’une construction et donc bien rémunéré (salaire brute jusqu’à 2 500 euros).

Description du métier

Dès le début du chantier, l’échafaudeur élabore les plans et croquis des échafaudages ainsi que les règles de sécurités. Il assure le montage des échafaudages et leurs ancrages en assemblant tous les éléments essentiels aux structures en l’occurrence les pièces plates, les tubes métalliques, les cordages, les rampes, les garde-fous, les solives et les engins de levage.

C’est l’échafaudeur qui doit surveiller et coordonner la montée ou la descente des échafaudages porteurs, en imposant toutes les mesures de sécurité y afférentes. Il évalue la résistance de tout élément porteur, et guide le déplacement des charges en faisant des signes connus de ses coéquipiers.

L’échafaudeur peut occuper le poste d’un chef de chantier, car, en tant que technicien supérieur, il est capable de faire exécuter des attachements planifiés dans le cahier de charge relatif à tous travaux de bâtiment ou de génie civil. Un échafaudeur expérimenté est très sollicité de par son aptitude à travailler en hauteur, par exemple lors de la construction d’un pont ou d’une tour.

À la fin des travaux, l’échafaudeur procède au démontage, au décoffrage et à la décharge.

Profil d’un échafaudeur

En étant le responsable des sécurités des échafaudages, il doit prévenir les dangers de travail et imposer des mesures de sécurité en exigeant aux travailleurs le port des équipements de protection comme le casque, la ceinture de sécurité, etc.

L’échafaudeur est un technicien capable d’exécuter une mission avec rigueur et rapidité. Il doit être strict dans son calcul, car il n’a pas le droit de ne négliger aucun détail comme l’équerrage, le serrage, et le niveau d’aplomb.

L’échafaudage en bois n’est plus d’actualité, l’échafaudeur doit être diplômé en Brevet d’études professionnelles en métallurgie, en Bac professionnel et Brevet de technicien supérieur en mécanique, etc.

En tant que coordinateur de travaux, il faut qu’un échafaudeur soit un bon animateur de groupe, et qu’il ait le sens de communication.

Enfin, il doit avoir une bonne condition physique, une notion de secourisme et apte à travailler en hauteur.

Perspective d’avenir du métier d’échafaudeur :

Selon leurs expériences, les échafaudeurs sont classés en trois catégories :

Le métier d’un domoticien

La domotique est l’ensemble des techniques en électronique ayant pour objet d’automatiser les équipements à l’intérieur d’un habitat afin d’en faciliter l’usage. Son concept est de contrôler les divers équipements (appareils domestiques, système d’alarme, climatiseur, etc.) à partir d’une interface utilisateur tels que la télécommande ou le panneau encastré à l’entrée d’une pièce. Le travail d’un domoticien est de concevoir et installer ces appareils automatisés dans le bâtiment.

Les missions d’un domoticien

Le domoticien prend en charge toutes les démarches nécessaires depuis la présentation du projet au futur client, jusqu’à la conception, puis l’installation du nouvel équipement.

  • Il se rend chez le client et essaie de cerner ses attentes, puis établit un cahier de charge et propose un devis pour le service le mieux adapté aux besoins de ce dernier.

  • Il conçoit le système automatique sollicité puis procède à son installation chez le client. À cette occasion, il lui octroie les instructions nécessaires pour l’utilisation de l’appareil.

  • Il reste en contact avec le client afin d’intervenir dans le cas d’éventuelle panne. Il peut envoyer des agents de maintenance si la panne n’est pas complexe, dans le cas contraire il se déplace en personne pour effectuer les réparations.

Le profil d’un domoticien

Un domoticien doit avant tout maîtriser les connaissances en électronique, en informatique et en télécommunication. Son métier étant axé sur ces disciplines, il doit être capable de concevoir des systèmes automatisés prêts à l’emploi pour cela.

La technologie étant en perpétuelle évolution, il doit se montrer curieux, polyvalent et se former continuellement sur les récentes innovations.

Une bonne maîtrise des équipements lui est aussi indispensable pour pouvoir proposer les prestations les mieux adaptées. Il doit se renseigner sur les règlements appliqués afin d’équiper ses clients selon les normes.

Le domoticien travaille sur le terrain, mais aussi dans un bureau. Il est contraint de collaborer avec des clients différents pour chaque projet. Des qualités relationnelles lui sont donc exigées :

  • Le sens de l’écoute permettant de proposer des prestations adaptées aux besoins de ses clients.

  • La disponibilité à répondre aux questions des utilisateurs.

  • La facilité à transmettre au client les instructions nécessaires au fonctionnement du produit.

On peut accéder à la carrière de domoticien avec un diplôme de BTS spécialisé en domotique ou avec un DUT type GEII. Pour avoir une belle perspective de carrière, il faut améliorer son cursus par un master professionnel domotique ou une licence en informatique industrielle.

La perspective actuelle et l’évolution de la carrière

Aujourd’hui, la domotique est en pleine expansion, elle est surtout prisée par les jeunes diplômés. Malheureusement, elle connaît encore un faible succès chez les particuliers. Ce demi-échec s’explique par le fait que ces derniers ne veulent pas s’investir dans des systèmes automatisés qui demeurent trop coûteux, de plus ces équipements sont voués à un progrès constant, personne n’est dans ce cas pressé de s’en procurer.

Toutefois, l’imotique (domotique appliquée aux grands bâtiments) commence à la faire évoluer fortement. Les propriétaires des grands immeubles font de plus en plus appel à la domotique pour équiper les bureaux et les locaux de ces machines intelligentes.

C’est indéniable, la domotique est un secteur destiné à un bel avenir.

Tout savoir sur le métier de démolisseur

Le démolisseur participe au démontage et à la déconstruction des immeubles ou des maisons afin de réhabiliter ou de préparer le terrain pour une construction neuve. Il intervient sur des constructions traditionnelles, en béton ou sur des charpentes métalliques.

Nature du poste

Le démolisseur s’entoure de toutes les sécurités et précautions nécessaires pour procéder au démontage et à la récupération des matériaux, aux coupures électriques, à l’utilisation des outils de démolition à la main ou à la conduite d’engins et aussi au stockage ainsi qu’à l’évacuation des décombres. La qualité de son travail conditionne la sécurité environnante et le bon ordre du chantier.

Le démolisseur travaille en équipe sur un chantier. Il peut travailler en plein air, en hauteur, dans un espace restreint, en sous-sol, en zone sèche comme humide. Il est en contact avec des produits dangereux (chimiques, explosifs) et des déchets de matériaux. Il doit porter un équipement de protection individuelle (casque, gant, chaussures de sécurité, lunettes).

Qualités requises

Les compétences en rapport avec le démolisseur sont :

  • Posséder des éléments de base en maçonnerie.

  • Avoir des gestes et postures de manutention.

  • Connaître les règles et consignes de sécurité.

  • Par ailleurs, le démolisseur doit avoir conscience des risques et savoir y faire face avec sang-froid. Il doit avoir une bonne vision et une solide constitution physique.

  • Aussi, il doit respecter strictement les consignes d’hygiène et de sécurité.

Formations

On peut accéder facilement au métier de démolisseur sans avoir reçu une formation, mais il faut quand même avoir des connaissances comme :

  • Conduire les engins de chantiers destinés à démolir les immeubles.

  • Intervenir sur amiante dans les matériaux entre autres joints, éléments de structures, revêtements, isolants, etc. Acquérir cette compétence permet d’éviter l’explosion due à ce matériau dangereux.

  • Se préparer à l’habilitation électrique lors des travaux à proximité de réseaux sous-tension.

  • Enfin, prévenir la pénibilité.

  • Par ailleurs, on peut suivre une formation pour améliorer les conditions de travail dans le métier de démolisseur. Cette formation c’est l’ADAPT ou Aide à la Démarche d’Amélioration des Postes de Travail.

Évolutions du poste

Avec de l’expérience, le démolisseur peut devenir chef d’équipe. Avec le bac pro technicien du bâtiment organisation et réalisation de gros œuvre, il pourra envisager de devenir un chef de chantier. Il peut aussi se spécialiser dans la pyrotechnie et les explosifs. Enfin, il peut aussi se reconvertir dans la déconstruction de bateaux ou d’automobiles.

Le métier de conducteur de travaux

Il s’agit de celui qui planifie, organise et contrôle les travaux de construction, l’aménagement et l’équipement des chantiers. C’est un homme de terrain et ses activités varient selon la taille du chantier et la structure de l’entreprise qui l’emploie. Il est sous les ordres du chef de l’entreprise ou du directeur des travaux. En général, sa tâche est de suivre les travaux du début jusqu’à la fin et se retrouve en position d’interlocuteur central pour tous les acteurs du projet entre autres architectes, ingénieurs, techniciens et ouvriers.

Il veille également à la qualité des travaux effectués, du délai et du respect du budget. Il effectue les démarches administratives et techniques d’ouverture du chantier. Aussi, il assure la gestion financière, organise les approvisionnements, choisit les matériaux utilisés et les équipements. C’est la personne qui décide de la composition des équipes et participe au recrutement du personnel. Par ailleurs, le conducteur de travaux rédige les rapports de chantier et travaille aussi dans des bureaux d’études techniques ou des cabinets d’architecte.

Compétences requises

Un conducteur de travaux doit être capable d’anticiper les problèmes, de réagir plus efficacement et rapidement en cas d’imprévus et de prendre les bonnes décisions.

Ensuite, il doit toujours se mettre à l’écoute des autres et expliquer ses choix.

Il doit avoir de l’autorité, de la diplomatie et du charisme.

Études et formations

Trois diplômes peuvent permettre d’exercer le métier :

  • Bâtiment ou travaux publics ou BTS.

  • Génie civil orientation ou DUT.

  • Travaux publics et aménagement ou TPA.

Tous ceux-ci constituent un diplôme de technicien supérieur et c’est le niveau minimum requis.

Écoles pour la formation

On distingue :

  • École spéciale des travaux publics ou ESTP qui délivre un diplôme de conducteur de travaux.

  • École du bâtiment et des travaux publics ou EBTP dispense aussi une formation de conducteur de travaux.

Parcours du conducteur de travaux

Pour pouvoir accéder à ce métier, deux parcours sont possibles à savoir :

  • Gravir un à un les échelons d’ouvrier professionnel, chef d’équipe, chef de chantier et enfin conducteur de travaux.

  • Ou alors intégrer le secteur comme aide conducteur de travaux.

Évolutions du poste

Le poste de conducteur de travaux peut aboutir au poste de technicien du BTP. L’acquisition d’un diplôme de ceux-ci serait donc une occasion d’évoluer. Ainsi, les chefs de chantier peuvent accéder à ce poste après quelques années d’expérience professionnelle et une formation complémentaire.

De plus, un conducteur de travaux peut envisager de diriger dans son entreprise à lui, ou même obtenir des opportunités d’exercer ses fonctions au niveau international.

Qu’est-ce qu’un conducteur de grue ?

Un conducteur de grue manipule un engin complexe. Parfois, on l’appelle également grutier. Son travail se passe toujours en hauteur, dans les 20 mètres au-dessus de la terre ferme. À cet effet, il doit à chaque fois accomplir sa tâche avec précision et rapidité, sans négliger de veiller à sa sécurité et celle des autres. On peut dire que c’est un travailleur solitaire qui veille sur tous.

Les différentes tâches confiées à un grutier

Le grutier figure parmi les premières personnes présentes sur un chantier. Il s’implique dans le travail d’installation de sa grue et vérifie son bon fonctionnement. Il veille à l’entretien de sa machine ainsi que les réparations si le besoin s’impose. Le travail qu’effectue un grutier est un peu monotone : tous les jours, il doit décoffrer les bétons coulés la veille puis il répartit les matériaux adéquats à chaque groupe respectif et décharge les trémies de mortier dans le but de remplir de nouveaux coffrages.

Le grutier travaille en solo. Il doit bien maîtriser son engin pour sa sécurité et celle de son équipe. Si le grutier manie une machine du ciel, son métier et la météo sont interdépendants. Il ne peut prendre aucun risque si un mauvais temps est prévu. Mais il peut aussi ne conduire qu’une grue à cabine automotrice qui se déplace sur le sol.

Les conditions pour devenir grutier

Le grutier doit aimer planer. Il est important qu’il soit rapide et rigoureux pour pratiquer le métier et pouvoir appliquer les différentes règles de sécurité. Si la personne est titulaire d’un CAP conduction d’engins travaux publics ou du BP conduction d’engins de chantier de travaux publics, elle peut sans difficulté décrocher un travail de grutier. En outre, il doit être titulaire d’un CACES qui s’obtient des étudiants ayant 21 ans ou plus. Et le plus important, c’est la mobilité et la disponibilité pour pouvoir effectuer le travail d’un grutier.

Le grutier travaille dans différents chantiers où la grue est utilisée. Au départ, le grutier manipule des engins simples, mais au fur et à mesure des expériences acquises avec le temps, il peut parvenir à manier graduellement des machines de plus en plus complexes. La rémunération brute d’un grutier varie de 2 000 à 2 200 euros. 

Le secteur de conduite d’engins

Le conducteur d’engins est toujours présent là où un chantier a lieu. Il travaille en collaboration avec tous les partenaires qui se trouvent sur le terrain. Son travail consiste à manier et conduire des pelles mécaniques, des bulldozers, des chargeuses, des niveleuses ou décapeuses et d’autres engins qui s’utilisent sur les sites de travaux afin de terrasser un terrain dans le but de construire un édifice ou un ouvrage d’art. Cela requiert une grande précision pour respecter l’échelle du plan. En outre, le conducteur d’engins s’occupe de tracter les matériaux dont les grues ne peuvent pas manipuler à cause de leur lourdeur ou de leur trop faible quantité. Il suffit qu’une demande précise lui soit adressée et le conducteur d’engins effectue ses manœuvres.

Conduite d’engins : un travail difficile, requérant beaucoup de précisions

D’abord, le conducteur d’engins doit être une personne expérimentée dans le domaine de la conduite. Il aura à conduire différentes machines et la manipulation de chacune d’elle ne doit pas lui poser de problème. Le conducteur d’engins doit également être doté d’un sens de l’équilibre et de détection d’anomalie pour éviter tout risque indésirable. Des fois, des petites réparations s’imposent, il est alors important que le conducteur sache en effectuer. L’entretien des engins lui est encore attribué.

Compétences et qualifications requises pour devenir conducteur d’engins

La conduction d’engins requiert plusieurs qualités comme la vigilance, la concentration étant donné les précisions exigées lors des manœuvres par exemple. Des compétences mécaniques sont aussi exigées afin de pouvoir travailler sur les petites réparations. Pour s’assurer d’être embauché en tant que conducteur d’engins, il faut obtenir le CAP spécialisé dans la conduite d’engins avec un CP mécanique. Et si la visée est supérieure, il est nécessaire d’obtenir le BP suivi du bac professionnel avec spécialisation en travaux publics. Le métier est promoteur parce qu’avec de l’expérience, un conducteur d’engins de travaux publics évolue vers la conduite d’autres machines telles qu’un tunnelier pour percer en sous-sol. Il peut même devenir chef d’équipe ou responsable de chantier.

En général, un conducteur d’engins commence par toucher une somme équivalente au SMIC, mais il peut passer progressivement et en fonction du travail effectué, à 20 000 euros annuellement.

Être coffreur-boiseur, c’est exercer un métier de base

Avant que les travaux de construction ne commencent, le coffreur-boiseur a déjà une grande tâche à accomplir. C’est le coffreur-boiseur qui s’occupe des coffrages à utiliser pour la construction d’un pont, d’un barrage, d’une dalle, etc. Il y joue un grand rôle et se place bien au titre de spécialiste du béton sur les chantiers de BTP. Après le travail de l’architecte sur le plan, il se met à l’œuvre pour la réalisation des ouvrages. Des moules sont conçus pour des ouvrages simples. Dans le cas où le plan de l’ouvrage est complexe, le coffreur doit réaliser des moules spécifiques. Mais pour n’importe quel ouvrage, c’est toujours le coffreur qui détermine la quantité nécessaire de béton à couler.

Les qualités et les compétences qu’un coffreur-boiseur doit avoir

Le coffreur-boiseur est un homme de terrain. Il doit avoir une bonne condition physique pour pouvoir porter des charges en se déplaçant sur des échafaudages et doit être apte à travailler en plein air. Il doit avoir une grande disponibilité pour son temps, car il est amené à se déplacer fréquemment pour rejoindre un chantier. L’ouvrier doit être très minutieux pour pouvoir réaliser un coffrage et un décoffrage. Après avoir coulé le béton, on attend qu’il soit sec pour retirer le moule. C’est à ce moment que le coffreur-boiseur montre son habileté afin de ne pas endommager le coffrage et pour que ce dernier puisse encore être réutilisé pour d’autres travaux. Certaines compétences sont nécessaires pour devenir un bon coffreur-boiseur : la géométrie, le métré, le dessin et des connaissances de base sur la résistance des  matériaux. Enfin, il doit suivre les règles de sécurité du travail en hauteur lors de l’accomplissement de son travail.

L’avenir d’un coffreur-boiseur dans le monde du travail

Des diplômes et des certificats professionnels ouvrent la porte du travail pour une personne qui veut devenir coffreur-boiseur. Être titulaire d’un CAP ou Bac pro relatif au domaine suffit pour décrocher un emploi de coffreur-boiseur. Après ses études, un sortant a une chance de trouver tout de suite un emploi parce que les installations en béton armé sont en vogue. Toutes les entreprises travaillant dans le domaine de la construction de BTP sont susceptibles d’embaucher un coffreur-boiseur. Seulement, l’ouvrier doit être hautement qualifié pour espérer d’être embauché dans de grands travaux comme les ponts, les barrages ou les centrales nucléaires.

Si l’ouvrier est un spécialiste de construction en béton armé, il aura l’opportunité d’évoluer rapidement dans sa carrière professionnelle. S’il est un simple coffreur, une expérience d’environ deux à trois ans dans le domaine suffit pour qu’il devienne chef d’équipe.