Auteur/autrice : Fara_redac

Le métier d’installateur climatiseur

Si certains équipements de climatisation peuvent être posés sans l’aide de professionnels, d’autres requièrent obligatoirement l’intervention d’un installateur agréé. C’est le cas de certains climatiseurs split encastrés (au mur ou plafond) ou classiques.

Les principales missions de l’installateur climatiseur

L’installateur climatiseur occupe une place privilégiée dans le domaine de la construction. Garant du confort thermique à l’intérieur des locaux, il est à la fois un chauffagiste, un spécialiste du froid et un  expert en climatisation.

Le métier de ce professionnel recouvre différentes attributions. Il réalise le montage et la mise en service d’installations frigorifiques, de dispositifs de conditionnement d’air, ou de climatisation.

Avant chaque installation, il réalise un bilan thermique du bâtiment. A l’aide d’un logiciel spécialisé, il calcule les caractéristiques thermiques des locaux : valeur de déperdition des parois (mur, toit), apports gratuits (apport solaire), etc. Suite à ce bilan, il détermine l’équipement de climatisation le mieux approprié.

C’est une opération délicate, car la moindre erreur peut engendrer des coûts supplémentaires considérables : un équipement d’une puissance insuffisante fonctionnera en sur-régime et entraînera une surconsommation en électricité. En revanche, un climatiseur surdimensionné coûtera inutilement cher.

Pendant l’installation, il s’inspire des plans et des dossiers techniques qui lui ont été fournis pour concevoir le montage de l’installation. Il installe ensuite les matériels et équipements dans le respect des règles et normes en vigueur. Il effectue la mise en service et dispense au client les instructions relatives au fonctionnement de l’équipement nouvellement installé.

Ultérieurement, il assure la maintenance de l’installation, il procède soit par maintenance préventive, soit par maintenance curative.

Il réalise également des interventions de dépannage, y compris celles des équipements de chauffage. Il peut être amené à améliorer ou réaliser la remise en norme des machines anciennes.

Les conditions du métier d’’installateur climatiseur

Le professionnel doit faire preuve d’une organisation sans faille. Installer les matériels et les faire fonctionner dans les délais imposés requiert l’exécution d’un planning d’intervention. Compte tenu de l’essor de la technologie, l’installateur climatiseur doit acquérir des compétences sur les nouveaux matériaux ainsi que l’automatisation. Par ailleurs, dans le cadre d’une installation de grande envergure, il encadre et supervise une équipe.

Les qualités suivantes sont donc indispensables pour occuper ce poste : perspicacité, autonomie et rapidité de décision, organisation, rigueur, intérêt pour les technologies de pointe, sens relationnel, etc.

Les diplômes les plus appropriés au poste d’installateur climatiseur est le Certificat d’aptitude professionnel froid et climatisation, le Brevet professionnel monteur et dépanneur en froid et climatisation ainsi que le Brevet de technicien supérieur option génie frigorifique, ou encore les Bac professionnel de technicien spécialisé en systèmes énergétiques et climatiques.

Avec de l’expérience, il peut évoluer vers le poste de chef d’équipe ou de chef d’atelier. Il peut aussi assurer la gestion des interventions ou encore se convertir vers le poste de technico-commercial dans une entreprise de fabrication ou de distribution de matériels.

Le métier de chauffagiste

Grâce à ce spécialiste du froid, on se sent bien chez soi en hiver comme en été. La mission d’un chauffagiste est d’améliorer le confort des individus qui occupent un bâtiment, tout en veillant au respect de l’environnement et l’économie d’énergie.

Principales attributions du chauffagiste

Le métier d’un chauffagiste consiste à installer et entretenir des équipements de transmission d’eau chaude (dans les salles de bains) et les systèmes de chauffages (au gaz, au fioul, etc.) selon les normes de sécurité. Lorsque l’installation subit une panne, il intervient pour la réparation.

Arrivé sur le chantier, il planifie son intervention. Grâce aux plans du bâtiment ou des locaux dans lesquels il veut installer les dispositifs, il effectue les tracés précisant l’emplacement des appareils (chaudières, ballons, radiateurs, etc.) et l’itinéraire des canalisations. Il calcule alors les longueurs des tuyaux indispensables, évalue les besoins en outillages et matériaux, etc.

Afin de réaliser l’installation, il perce les murs ou les supports par lesquels doivent transiter les tuyaux. Il façonne également les éléments de tuyauterie afin de leur donner les configurations convenables : il cintre, soude, pose des joints ou réalise des filetages.

Il procède ensuite à la pose des équipements : il scelle les supports, installe les appareils (centrale de climatisation, chaudière, radiateur, etc.) et les réseaux de canalisations puis raccorde ce dernier aux équipements en place.

À la fin de l’installation, il exécute la mise en service afin de vérifier s’il n’y a aucune fuite, puis règle les derniers détails comme la pression, la température, etc.

Enfin, il explique au client comment fonctionne le dispositif. Il intervient par la suite pour la maintenance ou le dépannage du système.

Conditions de l’emploi du chauffagiste

Le métier est directement concerné par les problématiques environnementales : l’utilisation d’énergies fossiles (gaz, fioul) entraîne de sérieux dégâts sur l’environnement. Aujourd’hui, de nombreux ménages et industries utilisent des systèmes de chauffage moins polluants (biomasse, solaire, biothermie). Pour faire face à ces changements, le chauffagiste doit acquérir des compétences et savoir-faire à l’installation et l’entretien d’équipements de chauffages écologiques.

Dans l’exercice de sa fonction, soin, propreté et minutie sont les maîtres mot pour réaliser une installation exempte de fuite.

Le port de charge lourde et les déplacements sont fréquents et une bonne condition physique est exigée pour pouvoir accomplir ce métier. En outre, une bonne capacité relationnelle est essentielle, car le chauffagiste peut être amené à travailler en équipe, côtoyer d’autres personnels du chantier ou entretenir des relations avec les clients.

Pour accéder au métier, un Certificat d’aptitude professionnelle avec une spécialisation installateur sanitaire ou installateur thermique est nécessaire. Ensuite, il est possible de continuer son cursus par des formations menant au MC Maintenance en équipement thermique ou le Bac professionnel de technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques. Un niveau bac+2 est indispensable si on envisage un poste d’encadrement ou travailler dans un bureau d’étude.

Une expérience confirmée dans le métier, complétée des formations mentionnées ci-dessus permet d’évoluer au poste de chef d’équipe, de chef de chantier, ou vers l’auto-entreprenariat.

Le métier d’étanchéiste

L’imperméabilisation est indispensable dans n’importe quelle habitation puisqu’elle assure sa stabilité et permet de parfaire son isolation. En effet, pour éviter les risques d’infiltration d’eau dans les murs, le sol ou le toit, il est primordial de faire appel à un étanchéiste. Ce dernier est un ouvrier qualifié qui est responsable de la pose, de l’entretien et du renouvellement des recouvrements étanches des bâtiments. La tâche d’un étanchéiste est essentielle pour avoir un édifice parfaitement isolé et sain.

Description du métier d’étanchéiste

Les fonctions qui incombent à l’étanchéiste sont nombreuses et diversifiées en fonction de l’endroit où il doit intervenir. Dans une nouvelle construction ou une réhabilitation, il intervient sur les parois particulièrement exposées à l’humidité et au froid. Il pose et fixe correctement le matériau nécessaire à l’étanchéité du support et adapté à l’isolation thermique et acoustique.

Toutefois, ce métier comporte des risques, car des accidents par brûlures ou des incendies peuvent survenir. C’est pourquoi, comme dans la plupart des professions du bâtiment, les consignes de sécurité sont à respecter.

Compétences particulières

L’étanchéiste se doit d’être régulièrement informé sur les innovations technologiques afin de proposer puis de mettre en œuvre un matériau plus adapté à l’étanchéité. Il doit avoir de solides connaissances sur les caractéristiques et les performances de différents composants prévus pour assurer l’étanchéité.

En outre, le métier demande une grande habileté manuelle, une imposante force physique et une bonne endurance. L’étanchéiste doit également avoir la capacité de travailler près d’une source de chaleur et en hauteur et se doit donc de supporter des températures élevées quand il travaille sur des matériaux en fusion.

Formation nécessaire, contexte sur la situation du métier et évolution possible

Le métier est très spécialisé et les formations requises sont :

  • Le Certificat d’aptitude professionnelle en étanchéisation de bâtiment se préparant en 2 ans.

  • Les titulaires de ce certificat peuvent ensuite préparer le Brevet professionnel en étanchéisation de bâtiment en alternance sur deux ans. Ce diplôme forme des ouvriers qualifiés pour des postes de chef d’équipe.

  • Après un bac professionnel en bâtiment ou dans le secteur du développement durable, on peut aussi intégrer des écoles délivrant le Brevet de technicien supérieur en enveloppe de bâtiment. Ceci peut amener à des fonctions polyvalentes, du bureau d’études à l’encadrement de chantier.

De nombreux postes sont à pourvoir dans ce métier, car l’étanchéité représente un facteur déterminant de l’efficacité énergétique d’un bâtiment. Si le candidat possède le diplôme approprié, il pourrait trouver sans difficulté une entreprise prête à le recruter.

Une étanchéiste peut devenir chef de chantier et diriger une équipe. Il peut s’occuper de l’approvisionnement du chantier et de la rédaction de devis pour la partie des travaux dont il est responsable. Il peut aussi créer sa propre entreprise et travailler à son propre compte.

Caractéristiques de la profession de terrassier

Le terrassier est un spécialiste de travaux publics effectuant une construction, une réparation et un entretien des immeubles et des routes. Sur le chantier, il est la personne qui opère en premier puisque c’est lui qui creuse les tranchées, les fondations ou excavations pour préparer un terrain.

Description du métier

Le métier d’un terrassier demande plusieurs tâches consistant à participer quotidiennement à la préparation du mortier et du béton, à la pose de bitume et de divers revêtements comme le goudron, le sable ou le gravier. De plus, il entretient la voirie en zone rurale, prépare le chantier de construction d’un bâtiment, s’occupe de l’aménagement d’un chantier de génie civil. Et pour mener à bien son activité, il utilise des outils plus ou moins mécaniques et des engins de chantier de différents formats selon les travaux à effectuer.

En outre, il travaille essentiellement en plein air presque tout le temps et souvent intégré à une équipe. Ses collaborateurs sur un chantier sont diversifiés à savoir les collègues, conducteurs de travaux, architectes. Mais, il peut directement être en relation avec des particuliers pour déterminer leurs besoins.

Compétences requises

Un terrassier doit obligatoirement avoir une très bonne condition physique du fait qu’il doit manier de lourds matériaux et d’engins de chantier de taille plus ou moins grande. Ainsi, il doit avoir le sens de l’adaptation et de l’organisation. Son travail doit être mené avec soin et propreté dans la prudence et l’autodiscipline.

Il doit être également disponible à tout moment, car certains travaux urgents de voirie peuvent se faire la nuit ou le week-end. Et compte tenu des risques inhérents au travail, le terrassier doit respecter les normes de sécurité.

Études et formations pour devenir terrassier

Il est possible d’exercer cette profession sans diplôme à condition d’avoir les aptitudes physiques essentielles. Mais, pour faciliter l’embauche dans une entreprise, on peut suivre une formation pour obtenir les diplômes professionnels du bâtiment ou des travaux publics notamment :

  • Certificat d’aptitude professionnelle en construction des canalisations.

  • Certificat d’aptitude professionnelle en construction de routes.

  • Certificat d’aptitude professionnelle en construction d’engins.

  • Bac professionnel et technique spécialisé dans le bâtiment et la réalisation de gros œuvre.

  • Etc.

Évolution professionnelle et rémunération

Par ailleurs, pour un terrassier ayant déjà acquis assez d’expériences, il lui est possible de préparer un brevet professionnel dans le cadre de l’alternance ou de l’apprentissage à savoir :

  • Brevet professionnel en conduction d’engins de chantier.

  • Brevet professionnel en maçonnerie.

De plus, une expérience professionnelle de plusieurs années dans le métier permet au terrassier d’évoluer vers la responsabilisation d’une équipe ou une spécialisation dans la conduite des engins de chantier. Elle permet également d’accéder à certains emplois du gros œuvre, du bâtiment et des travaux publics.

Le salaire brut mensuel d’un débutant est à la hauteur du SMIC hors primes.

Informations nécessaires sur le métier d’urbaniste

L’urbaniste est un professionnel se chargeant de la création de nouveaux quartiers et réhabilite ceux qui ne s’adaptent plus aux conditions de vie des habitants. Il est un acteur majeur de l’organisation et du développement des villes, quelles que soient ses fonctions, étant donné qu’il participe à la réhabilitation d’un quartier d’habitation ou à la construction d’une zone industrielle.

Description du métier et mission confiée à l’urbaniste

L’urbaniste élabore des programmes d’amélioration du cadre de vie. Pour cela, c’est à lui de coordonner et de synthétiser les compétences de chacun des membres de son équipe.

Il travaille en étroite collaboration avec des sociologues, des architectes, des conseillers en environnement et des géographes dans la réalisation de ses missions. Celles-ci se trouvent très diversifiées, car elles rapportent au plan local d’urbanisme, au  plan d’occupation du sol, à l’élaboration de programme de développement de lotissements, des voies de circulation ou de revalorisation d’un quartier.

D’autre part, avant d’imaginer des aménagements d’une ville quelconque, il tient compte des contraintes économiques, sociales et politiques. Dans l’accomplissement de sa mission, il lui importe de se mettre en accord avec les élus locaux, les représentants des associations et les habitants.

Aptitudes requises pour un poste d’urbaniste

Tout d’abord, un urbaniste doit être un rédacteur pertinent qui sait sélectionner les données pertinentes et adéquates dans les informations recueillies sur le terrain. Il doit également maîtriser l’expression écrite, nécessaire pour la rédaction des rapports de synthèse.

Ensuite, il doit savoir bien communiquer en présentant ses idées clairement lors des réunions de présentation au public et aux élus. En plus de cela, le métier exige qu’il soit un négociateur raisonnable et redoutable. En effet, il doit être convaincant dans l’exposition de ses projets.

Enfin, il faut que l’urbaniste possède le gout du travail en équipe tout en étant rigoureux dans son travail.

Formations et évolution possible dans le métier

Les études d’urbanisme se déroulent la plupart du temps à l’université dont il existe plusieurs masters professionnels en la matière. Mais, on peut également choisir les écoles d’architecture, dont certains spécialisés, en urbanisme.

Les niveaux d’étude permettant d’accéder à ce métier sont :

  • Le niveau bac+ 2 avec un DUT en gestion urbaine.

  • Le niveau bac+ 3 avec les licences en sociologie, en statistiques appliquées, etc.

  • Le niveau bac+5 avec différents masters notamment le master en urbanisme et aménagement, en aménagement et développement local, diplôme d’ingénieur en génie rural, etc.

Dans le secteur privé, l’urbaniste peut exercer à titre libéral dans des cabinets d’architectes, faire des vacations et des études à la demande. Et dans le secteur public, après quelques années d’expérience, il peut devenir le directeur d’urbanisme d’une ville. Par ailleurs, il peut aussi être salarié d’une collectivité territoriale et exercer en tant que consultant.

Le métier de technicien d’études

Le technicien d’études participe à la conception de produits divers et variés au sein d’un bureau d’études ou détaché chez un client. Il contribue à l’élaboration du dossier de projet de construction, se charge de tous les éléments de calculs. Il travaille à partir d’un cahier des charges et effectue des plans pour l’exécution des travaux. Il est placé sous l’autorité d’un projeteur et d’un chef de bureau d’études.

Rôle du technicien d’études

Le technicien d’études travaille dans la majorité de cas pour l’industrie et participe à l’avancement d’un projet en cours ou la création d’un nouveau projet. Il peut apporter aussi ses compétences dans des secteurs précis comme l’automobile, l’aéronautique, la plasturgie, l’industrie navale, etc.

Le travail d’un technicien d’étude est particulièrement intéressant étant donné qu’il peut avoir la responsabilité de la réalisation d’une projection en 3D. Il peut aussi réaliser des tests ou de contrôles destinés à diminuer les imprévus lors du lancement de la fabrication.

Compétences requises et qualités nécessaires

Le métier de technicien d’études exige d’avoir :

  • De solides connaissances en mécanique, sur la vérification des pièces en fabrication.

  • Une maîtrise des méthodes de fabrication selon le domaine d’activité.

  • Une maîtrise des techniques d’assemblage, des connaissances sur les matériaux.

  • Une connaissance de la gestion de projet.

En outre, pour être un bon technicien d’études, il faut avoir de la rigueur, savoir analyser, dessiner et communiquer. Son travail exige une grande concentration et il doit toujours vérifier les calculs faits et effectuer des contrôles.

Il doit avoir le sens de travail en équipe, car un projet ne se fait pas en solo. En effet, un bon relationnel est indispensable pour faciliter la collaboration avec ses supérieurs et les autres techniciens.

Formations pour devenir technicien d’étude et évolution possible

Pour débuter en tant que technicien d’études, il faut posséder un bac+2. Après un bac général ou technologique donc, on peut se diriger vers un BTS ou un DUT. Il existe aussi des niveaux d’études appropriés à cet emploi comme le DUT en génie mécanique et productive, le DUT en mesures physiques, le BTS conception de produits industriels, etc.

Le BTS assistant technique d’ingénieur ouvre la porte à de nombreux débouchés dans le secteur d’activité.

Par ailleurs, un technicien d’études travaille généralement pour un bureau d’études. Mais, il peut aussi travailler dans les locaux du bureau, ou même en détachement auprès d’un client. Il peut avoir l’opportunité de s’intégrer dans une entreprise. Il peut également évoluer en manageant une équipe de techniciens prenant ainsi beaucoup de responsabilités.

Le métier de solier-moquettiste

Le solier-moquettiste est un professionnel de la pose de revêtements de sols et muraux, tel, les moquettes, les linoléums, les tapisseries, les papiers peints, etc. Il est le dernier ouvrier à intervenir sur le chantier. Pour choisir donc un revêtement, il tient compte de nombreux aspects comme l’esthétique (choix des couleurs, motifs, etc.), et l’aspect pratique (type de bâtiment, de sol, l’entretien, etc.).

Attributions d’un solier-moquettiste

Le solier-moquettiste travaille en solitaire ou au sein d’une équipe. Il écoute les demandes des clients, ou collabore avec des architectes ou le décorateur d’intérieur pour déterminer le revêtement à choisir en fonction des nécessités du lieu et de l’esthétique souhaitée. Il commande ensuite les revêtements en quantité nécessaire puis prépare les murs et les sols avant de les poser.

Par ailleurs, il participe à l’isolation thermique et acoustique des bâtiments et peut être amené à travailler avec des matériaux et des produits respectueux de l’environnement. Enfin, il doit surtout veiller à la gestion et à la valorisation des déchets du chantier.

Capacités indispensables

Pour devenir un solier-moquettiste, il faut que le candidat possède des compétences techniques et une sensibilité esthétique. En effet, il doit être capable de conseiller le client sur le choix des matériaux et des couleurs qui pourraient bien s’adapter à l’habitation et la rendre plus harmonieuse.

Aussi, ce métier demande de la largesse d’esprit, de l’endurance physique étant donné le port de lourdes charges et les positions inconfortables que l’accomplissement du travail exige.

Enfin, il devrait avoir une grande disponibilité pour son temps, étant amené à faire des déplacements fréquents comme la visite des chantiers, l’achat du matériel, la pose chez le client.

Conditions d’accès au métier et évolution de carrière

Les formations professionnelles exigées pour ce métier vont du Certificat d’aptitude professionnelle au Brevet de technicien supérieur. Mais la possession des diplômes et qualifications suivantes peut constituer des portes d’accès au domaine :

  • Certificat d’aptitude professionnelle dans la spécialisation sols et moquettes.

  • Brevet professionnel en peinture revêtement.

  • Bac professionnel en aménagement et finition se préparant en trois ans.

  • Brevet de technicien supérieur en aménagement et finition.

  • Titre professionnel Solier moquettiste.

  • Etc.

Tout salarié peut continuer à se former tout au long de sa vie pour avoir plus de compétences pour le travail et satisfaire les aspirations des clients.

Le solier-moquettiste peut envisager de superviser les activités d’une équipe d’ouvriers sur de gros chantiers avec les expériences acquises pendant plusieurs années.

Il peut aussi se spécialiser dans certains types de revêtements comme la pose de mosaïque, de textile ou de tissu mural.

Enfin, il peut développer ses compétences en évoluant vers d’autres métiers comme carreleur, peintre, etc., à condition de suivre une formation complémentaire.

Le métier de serrurier-métallier

Le métallier-serrurier travaille seul ou en équipe, tantôt en chantier, tantôt en atelier. Son domaine d’action est très large, il peut travailler pour une entreprise de travaux publics, une entreprise du bâtiment, une entreprise de distribution d’équipements métallique, une entreprise industrielle ou encore les services de maintenance des administrations.

Description du métier

Le serrurier-métallier assume seul son ouvrage du début jusqu’à la fin. Il utilise alors une grande variété d’outillages, du plus simple aux plus perfectionnés (voire à commande numérique) pour façonner des matériaux très variés : cuivre, aluminium, alliage, laiton, acier inoxydable, etc.

Dans l’exercice de ses fonctions, il est tenu à respecter les règles de sécurité et porter des équipements spéciaux comme les gants, la combinaison, le casque de protection, etc.

Le serrurier-métallier est censé satisfaire les attentes de ses clients, il les écoute, prend en considération leur besoin puis réalise l’ouvrage en fonction de leurs demandes.

Il prend les mesures, choisit les matériaux appropriés puis dessine les plans spécifiés par le client. Parfois, les plans sont directement établis par l’architecte ou l’ingénieur responsable du chantier.

Il façonne les métaux avec des équipements mécaniques comme la tronçonneuse, la perceuse ou la poinçonneuse, il utilise même des machines à commandes numériques.

Il débite les feuilles de métal, puis les découpe, plie, meule, et visse (ou soude) les pièces obtenues.

Il se rend sur le chantier pour installer l’ouvrage et l’ajuste en cas de besoin.

Il réalise ainsi des vérandas, des balcons, des portails, des garde-fous, etc.

Parfois, il est sollicité par le client pour réparer des serrures, ou encore réparer ou mettre en place des ouvertures (rideau métallique, porte de garage, etc.). Il peut être amené à entretenir des ouvrages déjà existants.

Profil requis et évolution de carrière

La précision, la minutie, et la créativité sont les principales qualités requises pour le travail de serrurier-métallier. Habileté et bonne condition physique sont également indispensables pour exercer ce métier qui s’avère très éprouvant.

Le serrurier-métallier doit savoir cerner les attentes du client par rapport à ses goûts et ses besoins, il doit alors lui offrir un ouvrage à la hauteur de ses aspirations.

Les risques liés à son travail étant nombreux, il doit demeurer vigilant et respecter les mesures de sécurité.

Le Certificat d’aptitude professionnelle en serrurerie-métallerie ou le Brevet d’études professionnelles en réalisation d’ouvrages chaudronnés permettent d’accéder à ce travail. Cependant, si on souhaite progresser vers des postes à responsabilité, il est judicieux de poursuivre avec un Brevet de technicien supérieur constructeur métallique.

Le serrurier-métallier peut évoluer vers le poste de chef d’équipe puis celle de chef de chantier à condition d’avoir de l’expérience.

Il peut aussi envisager de se spécialiser en ferronnerie d’art, en systèmes de fermeture ou encore en menuiserie métallique. Enfin, avec des connaissances en comptabilité et gestion, il peut exercer à son propre compte et devenir artisan.

Le métier de plombier

Le plombier travaille dans des entreprises du bâtiment, des entreprises artisanales ou parfois dans la fonction publique (hospitalière, territoriale), et exerce son activité dans des bâtiments neufs ou en réhabilitation.

Description du métier

Le plombier est un spécialiste de renom pour les installations sanitaires. Son action ne se limite pas à la simple réparation de fuite d’eau ou des canalisations bouchées. Il peut intervenir également dans l’aménagement d’une salle de bain, l’installation d’une fontaine, d’une piscine, et même d’équipements industriels.

Sa mission principale est d’assurer le bon cheminement de l’eau dans un bâtiment neuf, elle effectue son intervention juste à l’achèvement du gros œuvre. À partir des plans et de données architecturales du bâtiment, il détermine les emplacements des tuyaux en tenant compte de la position des équipements.

Par rapport aux emplacements indiqués, il perce les cloisons et les planchers pour pouvoir mettre en place les conduits d’acheminement de fluides. À cette occasion, il évalue la nature de chaque équipement et choisit les conduits les plus appropriés pour permettre un bon écoulement des fluides. Ensuite, il tranche les tuyaux aux dimensions souhaitées, les façonne en les courbant, les soudes les uns aux autres puis les relie aux équipements. Une fois tous les éléments installés, il vérifie l’étanchéité de chaque conduite et le fonctionnement de tous les appareils.

Il est souvent sollicité pour les réparations urgentes, il effectue également des travaux de remises en état comme le remplacement d’équipements défectueux, la remise aux normes des installations selon les règlements en vigueur.

Accès au métier

L’exercice de ce métier demande une bonne résistance physique, car le port de charges lourdes est fréquent.

De plus, la disponibilité et la mobilité sont indispensables pour les interventions urgentes, parfois en week-end, de nuit ou le jour férié.

Le plombier est amené à côtoyer des clients dans son quotidien, il doit alors posséder des qualités relationnelles, et être attentif aux besoins de ces derniers. Dans sa vie professionnelle, il est contraint à coordonner ses activités avec ceux des autres corps du métier (électricien, maçon, etc.) pour permettre l’avancée du chantier de construction. Pour exercer son métier, il doit maitriser les techniques propres à son métier, et rester informé sur les récentes techniques.

Formations requises et évolution de carrière

Les Certificats d’aptitude professionnelle en installation thermique et installation sanitaire sont les niveaux requis pour accéder à ce métier. Pour évoluer professionnellement, on peut continuer par un Brevet professionnel en équipements sanitaires ou un Brevet de technicien supérieur spécialisé en génie sanitaire et thermique.

Le plombier débute avec un salaire de 1 500 euros par mois, avec de l’expérience il peut ambitionner à devenir conducteur de travaux, chef de chantier ou encore contremaître.

Le métier de plâtrier

Quand les maçons, les couvreurs, les charpentiers, etc., ont exécutés leurs missions, le plâtrier entre en jeu pour donner à la bâtisse un aspect convenable. A l’aide de plâtres, il enduit les plafonds et les murs à l’intérieur de la construction. Cependant, il n’intervient que rarement sur la façade du bâtiment.

Description du métier

Le plâtrier intervient lorsque les structures du gros œuvre sont terminées. Il a pour mission de rendre présentables les surfaces laissées brutes par le maçon.

Il prépare le plâtre en le diluant avec de l’eau, puis à l’aide d’une taloche, il l’applique au sol, au mur ou au plafond. Enfin, il lisse l’enduit en appliquant un mélange plus fluide en utilisant une truelle.  Il peut projeter l’enduit mécaniquement pour obtenir des effets de crépi.

Le plâtrier peut également assurer la mise en place d’isolants acoustiques ou thermiques tels que la laine de verre ou le polystyrène. Dans certains cas, il coule des chapes en béton sur le sol ou élève des cloisons faites de briques plâtrière. Sur le plafond, il pose des matériaux préfabriqués comme les carreaux ou les plaques de plâtre, etc.

Il  faut  savoir mettre en pratique des savoir-faire spécifiques afin de devenir plaquiste pour installer des cloisons préfabriquées en plâtre ou staffeur-ornemaniste pour concevoir des pièces décoratives (corniches, rosaces, plinthes, pilastres, etc.) ou encore stucateur pour réaliser des moulures colorées imitant le marbre, la pierre ou le granit.

Le plâtrier travaille seul ou avec une petite équipe, généralement à l’intérieur des bâtiments, et rarement sur la façade. Il se déplace beaucoup pour se rendre sur les chantiers, des indemnités de trajet (pour les petits déplacements), de transport (pour de grands déplacements), et de repas lui sont alors attribuées.

Accès au métier et évolution de carrière

L’application des enduits demande une grande minutie, il doit être correctement réalisé car il se peut que le plâtre soit la décoration définitive des locaux.

Le plâtrier travaille dans la poussière, les mains toujours trempées dans l’eau froide. En outre, il est souvent juché sur des échafaudages. Tout cela requiert une bonne condition physique.

De plus, les travaux demandent une grande rapidité car le matériau sèche vite et  pour ne pas gaspiller le plâtre, le plâtrier est astreint à accélérer son rythme de travail. Les Certificats d’aptitude professionnelle staffeur-ornemaniste et plâtrier-plaquiste sont les niveaux minimum requis pour accéder au métier.  On peut continuer le cursus avec le Brevet professionnel en plâtrerie et plaque. Il est également envisageable de préparer un Brevet de technicien supérieur en aménagement-finition ou un Bac professionnel en aménagement et finition du bâtiment.

Les titulaires d’un bac pro peuvent aspirer à devenir chefs de chantier, ils peuvent exercer à leur compte à condition d’avoir une connaissance en gestion et comptabilité. L’expérience et le sens de la responsabilité sont des critères à considérer si on veut gravir les échelons.

Les activités d’un débutant se résument par la manutention et la pose de cloisons. Après 10 ans dans le métier, il peut aspirer à devenir chef d’équipe ou chef de chantier.

Il peut aussi se spécialiser et devenir stucateur ou staffeur-ornemaniste et peut aussi s’établir à son propre compte.