Catégorie : Uncategorized

Qu’est-ce qu’un conducteur de grue ?

Un conducteur de grue manipule un engin complexe. Parfois, on l’appelle également grutier. Son travail se passe toujours en hauteur, dans les 20 mètres au-dessus de la terre ferme. À cet effet, il doit à chaque fois accomplir sa tâche avec précision et rapidité, sans négliger de veiller à sa sécurité et celle des autres. On peut dire que c’est un travailleur solitaire qui veille sur tous.

Les différentes tâches confiées à un grutier

Le grutier figure parmi les premières personnes présentes sur un chantier. Il s’implique dans le travail d’installation de sa grue et vérifie son bon fonctionnement. Il veille à l’entretien de sa machine ainsi que les réparations si le besoin s’impose. Le travail qu’effectue un grutier est un peu monotone : tous les jours, il doit décoffrer les bétons coulés la veille puis il répartit les matériaux adéquats à chaque groupe respectif et décharge les trémies de mortier dans le but de remplir de nouveaux coffrages.

Le grutier travaille en solo. Il doit bien maîtriser son engin pour sa sécurité et celle de son équipe. Si le grutier manie une machine du ciel, son métier et la météo sont interdépendants. Il ne peut prendre aucun risque si un mauvais temps est prévu. Mais il peut aussi ne conduire qu’une grue à cabine automotrice qui se déplace sur le sol.

Les conditions pour devenir grutier

Le grutier doit aimer planer. Il est important qu’il soit rapide et rigoureux pour pratiquer le métier et pouvoir appliquer les différentes règles de sécurité. Si la personne est titulaire d’un CAP conduction d’engins travaux publics ou du BP conduction d’engins de chantier de travaux publics, elle peut sans difficulté décrocher un travail de grutier. En outre, il doit être titulaire d’un CACES qui s’obtient des étudiants ayant 21 ans ou plus. Et le plus important, c’est la mobilité et la disponibilité pour pouvoir effectuer le travail d’un grutier.

Le grutier travaille dans différents chantiers où la grue est utilisée. Au départ, le grutier manipule des engins simples, mais au fur et à mesure des expériences acquises avec le temps, il peut parvenir à manier graduellement des machines de plus en plus complexes. La rémunération brute d’un grutier varie de 2 000 à 2 200 euros. 

Le secteur de conduite d’engins

Le conducteur d’engins est toujours présent là où un chantier a lieu. Il travaille en collaboration avec tous les partenaires qui se trouvent sur le terrain. Son travail consiste à manier et conduire des pelles mécaniques, des bulldozers, des chargeuses, des niveleuses ou décapeuses et d’autres engins qui s’utilisent sur les sites de travaux afin de terrasser un terrain dans le but de construire un édifice ou un ouvrage d’art. Cela requiert une grande précision pour respecter l’échelle du plan. En outre, le conducteur d’engins s’occupe de tracter les matériaux dont les grues ne peuvent pas manipuler à cause de leur lourdeur ou de leur trop faible quantité. Il suffit qu’une demande précise lui soit adressée et le conducteur d’engins effectue ses manœuvres.

Conduite d’engins : un travail difficile, requérant beaucoup de précisions

D’abord, le conducteur d’engins doit être une personne expérimentée dans le domaine de la conduite. Il aura à conduire différentes machines et la manipulation de chacune d’elle ne doit pas lui poser de problème. Le conducteur d’engins doit également être doté d’un sens de l’équilibre et de détection d’anomalie pour éviter tout risque indésirable. Des fois, des petites réparations s’imposent, il est alors important que le conducteur sache en effectuer. L’entretien des engins lui est encore attribué.

Compétences et qualifications requises pour devenir conducteur d’engins

La conduction d’engins requiert plusieurs qualités comme la vigilance, la concentration étant donné les précisions exigées lors des manœuvres par exemple. Des compétences mécaniques sont aussi exigées afin de pouvoir travailler sur les petites réparations. Pour s’assurer d’être embauché en tant que conducteur d’engins, il faut obtenir le CAP spécialisé dans la conduite d’engins avec un CP mécanique. Et si la visée est supérieure, il est nécessaire d’obtenir le BP suivi du bac professionnel avec spécialisation en travaux publics. Le métier est promoteur parce qu’avec de l’expérience, un conducteur d’engins de travaux publics évolue vers la conduite d’autres machines telles qu’un tunnelier pour percer en sous-sol. Il peut même devenir chef d’équipe ou responsable de chantier.

En général, un conducteur d’engins commence par toucher une somme équivalente au SMIC, mais il peut passer progressivement et en fonction du travail effectué, à 20 000 euros annuellement.

Être coffreur-boiseur, c’est exercer un métier de base

Avant que les travaux de construction ne commencent, le coffreur-boiseur a déjà une grande tâche à accomplir. C’est le coffreur-boiseur qui s’occupe des coffrages à utiliser pour la construction d’un pont, d’un barrage, d’une dalle, etc. Il y joue un grand rôle et se place bien au titre de spécialiste du béton sur les chantiers de BTP. Après le travail de l’architecte sur le plan, il se met à l’œuvre pour la réalisation des ouvrages. Des moules sont conçus pour des ouvrages simples. Dans le cas où le plan de l’ouvrage est complexe, le coffreur doit réaliser des moules spécifiques. Mais pour n’importe quel ouvrage, c’est toujours le coffreur qui détermine la quantité nécessaire de béton à couler.

Les qualités et les compétences qu’un coffreur-boiseur doit avoir

Le coffreur-boiseur est un homme de terrain. Il doit avoir une bonne condition physique pour pouvoir porter des charges en se déplaçant sur des échafaudages et doit être apte à travailler en plein air. Il doit avoir une grande disponibilité pour son temps, car il est amené à se déplacer fréquemment pour rejoindre un chantier. L’ouvrier doit être très minutieux pour pouvoir réaliser un coffrage et un décoffrage. Après avoir coulé le béton, on attend qu’il soit sec pour retirer le moule. C’est à ce moment que le coffreur-boiseur montre son habileté afin de ne pas endommager le coffrage et pour que ce dernier puisse encore être réutilisé pour d’autres travaux. Certaines compétences sont nécessaires pour devenir un bon coffreur-boiseur : la géométrie, le métré, le dessin et des connaissances de base sur la résistance des  matériaux. Enfin, il doit suivre les règles de sécurité du travail en hauteur lors de l’accomplissement de son travail.

L’avenir d’un coffreur-boiseur dans le monde du travail

Des diplômes et des certificats professionnels ouvrent la porte du travail pour une personne qui veut devenir coffreur-boiseur. Être titulaire d’un CAP ou Bac pro relatif au domaine suffit pour décrocher un emploi de coffreur-boiseur. Après ses études, un sortant a une chance de trouver tout de suite un emploi parce que les installations en béton armé sont en vogue. Toutes les entreprises travaillant dans le domaine de la construction de BTP sont susceptibles d’embaucher un coffreur-boiseur. Seulement, l’ouvrier doit être hautement qualifié pour espérer d’être embauché dans de grands travaux comme les ponts, les barrages ou les centrales nucléaires.

Si l’ouvrier est un spécialiste de construction en béton armé, il aura l’opportunité d’évoluer rapidement dans sa carrière professionnelle. S’il est un simple coffreur, une expérience d’environ deux à trois ans dans le domaine suffit pour qu’il devienne chef d’équipe.

Être chef de chantier, c’est être un bon manager

Le chef de chantier se charge de l’organisation et du suivi de la réalisation d’un chantier de travaux publics ou de la construction des bâtiments divers. Il travaille la plupart du temps en plein air. Le chef de chantier se charge de diriger l’équipe qui travaille sur une partie ou la totalité des travaux et de la bonne marche de ceux-ci. Il est également en charge de la préparation des travaux, depuis les visites de terrain jusqu’à la livraison des produits finis, en passant par la distribution des tâches aux différents ouvriers.

Les responsabilités et tâches confiées à un chef de chantier

Le chef de chantier est chargé de :

  • L’organisation de tout ou une partie des travaux relatifs à un chantier.

  • La gestion des membres de l’équipe placés sous ses ordres.

  • La supervision de l’installation, de la répartition des matériaux reçus ainsi que de l’utilisation des engins réceptionnés.

  • La coordination des interventions des ouvriers de différents métiers.

  • Le respect du budget imparti ainsi que du délai d’exécution des travaux.

  • Suivi des règles de sécurité, observation de l’hygiène et du bien-être des personnes dont il est responsable.

Il travaille en collaboration avec le conducteur de travaux sur la gestion du personnel, l’approvisionnement, etc. Il est responsable du bon fonctionnement du chantier devant ses chefs hiérarchiques.

Les compétences requises et les qualités qu’un chef de chantier doit posséder

Pour exercer son métier, le chef de chantier doit posséder différentes connaissances, notamment sur :

  • Technologie et technique d’exécution des ouvrages qui lui sont nécessaires pour la mécanique de structure, mesures et interprétation de plan.

  • Résistance des matériaux.

  • Outils informatiques (CAO/DAO).

  • Gestion financière et administrative.

Il doit avoir des notions de base en topographie, en architecture, en normes et qualités, en réglementation sur l’hygiène, la sécurité et l’environnement.

Il doit être titulaire de permis de conduire relatif aux travaux de chantier, mais aussi de permis pour engins spécifiques.

Qu’est-ce qu’un chauffagiste ?

Le chauffagiste travaille dans tout ce qui touche l’installation, la rénovation ou la réparation du système de chauffage. En général, le chauffagiste s’occupe de la chaudière, d’un radiateur, des tuyaux ou d’un contact électrique. Il intervient pour des travaux dans des maisons individuelles, des immeubles, etc. Le chauffagiste figure parmi la liste des derniers intervenants lors de la construction d’une maison. Pour bien réaliser son travail, il doit être apte à lire un plan pour pouvoir localiser avec précision chaque endroit où les appareils devront être installés. Une fois que le futur chauffagiste a acquis un des diplômes suivants, il peut très bien pratiquer le métier : le CAP spécialisé dans la climatisation, installation thermique, conditionnement d’air.

Le travail d’un chauffagiste dans tous ses détails

Après avoir tracé les différentes canalisations et installé les fixations des éléments, le chauffagiste continue son travail par la mise en place des canalisations, la fixation et le raccord aux autres éléments de l’installation à savoir : la chaudière, les pompes, les vannes, les brûleurs ou les radiateurs.

Le chauffagiste possède aussi des connaissances en matière d’appareils de ventilation et de climatisation. De plus, il peut travailler sur les différentes isolations thermiques et le calorifugeage. En même temps, le chauffagiste s’occupe des dépannages et des réparations, sous contrat avec les particuliers.

Le chauffagiste et l’évolution professionnelle

Un chauffagiste travaille dans un endroit clos au sein d’un chantier. Deux options se présentent au chauffagiste : soit il travaille pour le compte d’une entreprise de génie climatique soit il opte pour être embauché par un groupe quelconque. Le métier de chauffagiste est évolutif. Il peut être chef d’équipe, directeur de chantier. Mais il peut aussi travailler pour son propre compte. Si le chauffagiste possède des titres en électronique et régulation, il peut assurer la fonction des ouvriers de maintenance.

Le chauffagiste s’intègre toujours dans une équipe pour travailler. Son horaire est variable et est très irrégulier selon les demandes surtout en dépannage. Pour s’assurer de la réussite de son travail, le chauffagiste passe toujours par la vérification de toutes les installations.

Parler des langues étrangères permet d’élargir son champ d’intervention (décrocher des marchés sur des chantiers à l’étranger).

Comme qualité, il doit avant tout avoir sens relationnel, sens
de la discipline et de l’écoute et de l’équité. Il doit avoir une grande disponibilité sur son temps, car il est amené à se déplacer fréquemment et sans horaire fixe en chantier.

Le métier de chauffagiste est assez difficile, mais il est bien rémunéré.

La chaudronnerie et la tuyauterie, deux activités interdépendantes

Le chaudronnier et le tuyauteur pratiquent un métier qui est basé sur l’utilisation du métal. Ils sont interdépendants. Leurs travaux à tous les deux concernent l’élaboration des pièces avec du métal ainsi que de la conception et de l’installation  de toutes sortes de tuyauterie.

Les missions attribuées au chaudronnier et au  tuyauteur

Tous deux façonnent le métal afin d’élaborer des pièces. Ils pratiquent des tracés cylindriques et travaillent aussi sur le pliage. Mais le chaudronnier et le tuyauteur peuvent aussi fabriquer des tuyaux. Normalement, ils travaillent dans un atelier, mais si le besoin de se déplacer s’impose pour un travail délicat ou de très grands travaux, ils peuvent être sur le chantier. Leur principale tâche réside dans la construction industrielle où le besoin d’avoir de la tuyauterie se fait ressentir. À titre d’exemple, le chaudronnier et le tuyauteur interviennent lors de la construction d’une centrale nucléaire. En outre, la maintenance des installations fait partie de leur travail. Avec la mécanisation, le travail a évolué, mais le chaudronnier n’est pas en chômage. Il règle les machines et veille à leur bonne marche.

Les compétences requises et les formations nécessaires aux métiers

La précision est de rigueur quand on exerce le métier de chaudronnier-tuyauteur. Chaque travail doit être fait minutieusement, afin de ne pas se tromper. Pour ce faire, il faut qu’il soit responsable et réactif. Les tuyaux joueront des rôles importants lorsqu’ils seront installés, le chaudronnier se doit de respecter méticuleusement les normes et les règles de sécurité au cours de leur conception.

Les diplômes requis pour être qualifié de chaudronnier sont le bac professionnel ou technique, le CAP, le BTS. La spécialisation peut être la fonderie, la chaudronnerie, etc. Un chaudronnier, s’il n’est qu’un débutant, touche dans les 1 500 à 2000 euros et un tuyauteur dans les 1 400 à 1 800 euros. Quand un chaudronnier ou un tuyauteur devient chef d’équipe, il peut gagner jusqu’à 2 400 euros brut.

Être charpentier, un métier qui continue d’évoluer

Le charpentier travaille en général le bois. Il conçoit les armatures des charpentes, mais il peut aussi s’occuper d’autres constructions : industrielles, commerciales ou administratives. Le charpentier ne travaille pas seul, il doit faire équipe avec d’autres artisans, et particulièrement avec un architecte. Pour ces derniers, l’échelle se fait juste sur papier, mais le charpentier réalisera l’ouvrage dans sa taille réelle. Il commence par le choix du bois et continue le travail par la fabrication de toutes les pièces. Une fois ce travail terminé, le charpentier et son équipe s’occuperont de transférer les différentes pièces vers le chantier afin de tout assembler. Comme son travail se fait en hauteur, il doit suivre les consignes de sécurité requises au cours du travail.

Comment devenir charpentier ?

Pour pouvoir exercer le métier de charpentier, certaines compétences sont exigées. Il faut avoir un goût pour les bois et une bonne connaissance de ces matériaux pour réaliser des travaux de qualité. Une bonne condition physique est obligatoire ainsi que l’aptitude de travailler la plupart de temps à l’extérieur. Le charpentier doit aussi avoir un bon sens relationnel, car il est amené à travailler en équipe.

La maîtrise de l’outil informatique lui sera nécessaire pour suivre l’avancée technologique. Du côté étude, nombreuses sont les formations qu’un futur charpentier peut suivre. S’il est titulaire d’un brevet, il peut intégrer un CAP constructeur bois, un CA charpentier bois ou un CAP charpentier marine. S’il a le niveau bac, il peut se préparer au métier avec le bac technique avec une spécialisation en architecture. Dans le cas où le futur charpentier possède deux années d’études supérieures, il lui est envisageable de décrocher d’autres diplômes comme le BTS en charpenterie et couverture.

Dans quelles mesures le métier de charpentier est-il intéressant ?

Le bois tient toujours une grande place dans le domaine de la charpenterie et parallèlement, la préoccupation pour l’utilisation de matériau écologique comme le bois devient actuellement un besoin universel. D’autre part, la charpente métallique commence aussi à percer dans le domaine. Le métier de charpentier possède un bel avenir surtout pour un charpentier qui s’efforce à être toujours en phase avec les nouvelles technologies et les nouveaux matériaux. De plus, les travaux de construction ou de réhabilitation continuent toujours de se développer. Pour toutes ces raisons, le risque de chômage est minime pour un charpentier. Si le charpentier commence par toucher une petite rémunération dans une entreprise où il travaille, au fil du temps, il peut devenir sans problème chef d’équipe ou d’atelier et même le patron s’il décide de s’établir à son propre compte.

Être carreleur, un métier qui a encore de l’avenir

Le carreleur intervient dans les travaux du second œuvre, concernant par exemple le sol et les murs. Son travail consiste à s’occuper des différents décors touchant les murs et les sols, à l’intérieur de la maison. C’est lui qui se charge de tout revêtir. Le secteur du carreleur est surtout l’industrie du bâtiment : construction publique, privée, particulière ou collective.

Un carreleur est à la fois technicien et artiste

Le travail de carreleur nécessite des précisions. La préparation du sol au préalable, la prise des relevés s’avèrent importantes pour la pose. Un bon carreleur maîtrise les différentes techniques de pose de carreaux, telle la pose scellée, collée, fixée mécaniquement ou par clipsage. Une fois cette étape terminée, le carreleur s’occupe des joints et termine par un nettoyage de toute la surface de travail. La tâche confiée à un carreleur ne se borne pas à l’aspect technique, mais entre beaucoup dans l’aspect décoratif. L’esthétique de la surface où les carreaux sont posés est mise en évidence grâce au savoir-faire du carreleur. Il joue avec les couleurs, les motifs, les matériaux, sans oublier de travailler sur l’agencement et les différents styles de pose (droite ou diagonale).

Les formations d’un carreleur et les débouchés

Un carreleur doit être adroit et méticuleux, créatif, et doit avoir un sens artistique. De plus, il sera intégré dans une équipe et doit de ce fait être apte à travailler avec les autres membres. Mais avant de devenir un carreleur, être titulaire de certains diplômes est nécessaire. Il s’agit du CAP carreleur mosaïste ou du BEP finition et du BP carrelage mosaïque. Pour devenir compagnon professionnel, un futur carreleur a besoin d’être titulaire du bac pro ou BTS aménagement et finition. Le travail du carreleur s’effectue en général à l’intérieur. Le carreleur est sous les ordres d’un chef de chantier dans des situations très variées.

Le carreleur peut évoluer dans sa carrière. Il lui est possible de devenir responsable d’une équipe avant d’être un conducteur de travaux. Mais le carreleur peut aussi voler de ses propres ailes pour mieux avancer.

Ce qu’il y a à savoir sur le métier de terrassier

Le terrassier est une personne de terrain. Il est le premier à intervenir dans le chantier de construction du bâtiment neuf. Il creuse des tranchées, des fondations dans le terrain prévu pour une construction, une piscine ou un aménagement urbain comme les routes, les rues, les trottoirs, etc., mais aussi des voies navigables.

Les spécificités du métier d’un terrassier

Le terrassier utilise des matériels et outils différents selon le travail qu’il accomplit et la nature du travail physique qu’il doit fournir en dépend. En effet, il emploie la pioche, la brouette, la pelle, etc., pour les petits chantiers (maison individuelle), mais doit user des engins plus ou moins lourds ou de grandes tailles (bulldozer, marteaux pneumatiques, etc.) pour les chantiers de grande envergure. À ce propos, son travail se rapproche de celui d’un conducteur d’engins. Effectivement, ses principales tâches concernent les fouilles, le remblaiement, le drainage, etc. En construction, il travaille pour des bâtiments en neuf ou en rénovation.

Il manipule des charges, il participe à la pose de bitume sur les voiries, prépare les mortiers, met des revêtements comme le sable ou le goudron.

Son travail se fait en grande partie en plein air et comme le travail peut durer assez longtemps (cas des routes) il doit s’adapter et s’intégrer à la vie population sur place.

Quoi qu’il en soit, c’est un travail physique et à horaire irrégulier et qui requiert le respect des normes et les règles de sécurité requises. C’est aussi un métier pas encore assez connu.

Les compétences et les qualités exigées à un terrassier

Un terrassier doit posséder une très bonne condition physique, une grande disponibilité pour son temps et doit être capable de s’adapter facilement à toutes les conditions physiques et sociales. De plus, il doit être une personne disciplinée, organisée, méticuleuse et vigilante.

L’accès au métier n’exige pas forcément de diplôme particulier ni de formation initiale. Il peut apprendre le métier sur terrain. Toutefois, posséder des diplômes est un atout qui facilite l’entrée dans le domaine d’activité. Il s’agit du CAP et de Bac pro dans le domaine (construction de canalisation, routes, conduction d’engins). Avec de l’expérience, il peut devenir chef d’équipe ou spécialisé dans la conduction d’engins.